Le président de l'OGC Nice Jean-Pierre Rivère accuse clairement le coup. Un peu plus d'un an après les incidents du match contre l'Olympique de Marseille en Ligue 1, le Gym a été encore concerné par des dérapages violents.
Cette fois-ci, l'image du football a été ternie par des affrontements à l'Allianz Riviera en marge de la partie de Ligue Europa Conférence entre l'OGC Nice et Cologne (1-1).
Rivère en a marre !
Avant le coup d'envoi, finalement retardé de 55 minutes, des supporters allemands, avec des fans du Paris Saint-Germain membres des «Supras Auteuil», ont envahi la tribune présidentielle afin d'en découdre avec les ultras niçois, installés dans la Populaire Sud. Face à un bilan catastrophique (32 blessés pour 4 hospitalisations, dont 1 grave), le président niçois Jean-Pierre Rivère a poussé un véritable cri du coeur.
«Je crois que notre ministre des Sports a tout résumé. Il y en a marre. Franchement, quand vous vivez ça en direct, c'est terrible. Quand le lendemain vous le vivez une seconde fois avec le recul, c'est encore pire parce qu'on a des images qui sont terribles. On va en parler, mais ce n'est plus possible ! Le football est un sport, un jeu, on accueille des familles, des enfants, ce n'est plus supportable ! Franchement, quand je m'étais retrouvé face à vous l'année dernière, je ne pensais pas revenir à ce sujet. Hier, je me disais : 'Qu'est-ce que je fous là ?'. Mon fils de 10 ans a vu ces mecs cavaler vers lui... Ce n'est plus possible», a fustigé le patron des Aiglons.
Une différence entre ultras et hooligans
Conscient des problèmes liés à la structure de l'enceinte niçoise (avec l'incapacité de la sectoriser), Rivère a réclamé des mesures fortes par rapport aux interdictions de stade. «Le constat que je fais, c'est qu'en terme de sécurité, si le stade est sectorisé, on sécurise un peu mieux les choses. Si on met trois fois plus de stadiers, on peut encore sécuriser un peu plus. Mais à un moment, il y a un constat : il y a des ultras puis des hooligans. Ces gens-là, les hooligans, n'ont rien à faire dans un stade de football ni autour», a-t-il estimé.
«D'autant plus que ce sont des gens qui, je pense, n'en sont pas à leur première affaire. Je parle notamment malheureusement de certains Parisiens. Il faut qu'on trouve une solution pour que ces gens ne s'approchent plus d'un stade. Un stade ce n'est pas un défouloir, ce n'est pas un lieu de combat, c'est un lieu de partage et de sport. On en est très très très loin», a terminé Rivère. Un mal qui ronge sérieusement le monde du football…
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