le 21/09/2022 à 15h18

FFF : des nouveaux témoignages glaçants concernant des mineurs

La FFF encore une fois dans la tourmente.
Quelques jours seulement après des révélations sur des dysfonctionnements au sein de la FFF, Romain Molina a dévoilé des nouveaux témoignages concernant une affaire de chantage et d'harcèlement sexuel sur mineurs de l'ancien président de la commission des arbitres de la ligue de Paris-Ile de France, Daniel Galletti.

A chaque jour son scandale. Entre l'affaire Pogba, l'affaire Hamraoui, les dysfonctionnements au sein de la FFF depuis plusieurs décennies, le football français n'est clairement pas dans sa meilleure période.

Quelques jours après ses révélations sur les comportements odieux de certains responsables de l'instance, Romain Molina a remis une pièce dans la machine. Encore une fois via le média Josimar, le journaliste s'est penché sur le cas de l'ancien président de la commission des arbitres de la ligue de Paris-Ile de France, Daniel Galetti.

Les propos odieux d'un ancien responsable

«Il a soigneusement choisi les arbitres qu'il pourrait essayer d'entraîner dans son jeu. Si vous mordiez à l'hameçon, il commencerait à vous proposer des trucs. En tant qu'arbitre, vous voulez arbitrer de grands matchs. Pour cela, il faut de bonnes notes. Galletti pourrait nous fournir de bonnes notes et des recommandations pour aller plus haut. Mais c'était sous conditions» , a révélé un témoin, captures d'image des conversations à l'appui, auprès de Molina.

«1000, je te vide» , «OK pour t'aider si branle ou pipe» , «tu viens chez moi, tu te branles et tu repars» , les messages envoyés, très insistants et déplacés, par l'incriminé aux jeunes arbitres, tous mineurs, sont assez explicites. «C'était honnêtement un pauvre type. Il était fou. Lorsque nous avons terminé notre match, il adorait rester pour nous voir sous la douche. C'était très gênant» , raconte un autre témoin.

La FFF a voulu étouffer l'affaire

Pour éviter que ces agissements inappropriés se poursuivent, la FFF a logiquement décidé de destituer, le 12 juillet dernier, son employé... sans toutefois en donner la raison. Plus troublant, l'instance a préféré étouffer l'affaire sans faire de signalement à la justice. Un manquement à l'article 40 du code pénal français qui peut être sanctionné de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende selon les articles 434-1, 434-3 et 434-4.

Que pensez-vous de ces nouvelles révélations ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» ...

Par Youcef Touaitia, le 21/09/2022 à 15h18
Ça a fait le BUZZ actuellement