Sur la fin du dernier mercato d'été, le Paris Saint-Germain s'est attaché les services du milieu de terrain Carlos Soler en provenance du FC Valence pour 18 millions d'euros. Séduit par le projet parisien, le talent de 25 ans avait pourtant initialement un autre plan en tête pour sa carrière.
Et agacé par les critiques depuis son départ, l'international espagnol a décidé de réaliser une grosse mise au point sur les conditions de cette opération.
Soler voulait prolonger sur le long terme
Car avant de rejoindre le PSG, Soler a longtemps parlé avec Valence pour une prolongation de son contrat, qui expirait en juin 2023. Et de son côté, l'Ibère voulait vraiment se projeter sur le long terme au sein de l'actuel 9e de la Liga. «En fin de compte, je demandais un contrat à long terme parce que je voulais être lié pratiquement toute ma vie. De 25 à 33, 34 ou 35 ans, pour être lié toute ma vie à Valence. Le club a une philosophie et ne veut pas faire de contrats de plus de six ans. Je pensais différemment et le club ne s'est jamais approché de ce que je demandais en termes d'années et cet accord n'a pas été conclu», a-t-il raconté pour SuperDeporte ce lundi.
«Ce que j'aurais voulu, c'est un contrat à long terme, de huit, neuf ou dix ans. En Espagne, c'est autorisé et c'est ce que je demandais au club dans ce sens. Ils ne me l'ont pas proposé. Je n'ai rien à leur reprocher non plus, c'est leur décision, s'ils ne l'ont pas envisagée ainsi, c'est comme ça», a relativisé l'Espagnol, qui a également insisté sur sa joie de se lancer un nouveau défi à Paris.
Valence a eu l'opportunité de le retenir…
Pourtant, avant de donner son feu vert au PSG, Soler a tout de même offert une ultime chance à Valence. Mais la proposition de ses anciens dirigeants n'a pas évolué… «En fait, dans les dernières semaines de ce marché, je suis allé parler à Gattuso, également à Layhoon, pour leur demander s'il allait y avoir un changement ou si, définitivement, comme je ne voulais pas partir gratuitement, je devais chercher une porte de sortie. Il m'a dit que je devais parler à Peter et à la fin, le dernier jour du marché, lorsque l'offre de Paris était prête, ils m'ont transmis leur proposition et c'était la même que la dernière. Ils ont fait un effort, mais les conditions n'étaient pas celles que je souhaitais, ni proches, et il n'y avait aucune marge», a-t-il jugé. Une aubaine pour Paris, qui a pu s'attacher les services d'un élément prometteur à un coût abordable.
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