le 02/06/2008 à 09h13

Ronaldo, le diable au corps

Au terme d'une saison tonitruante, Cristiano Ronaldo affole les dirigeants du Real Madrid, prêts à casser plusieurs fois leur tirelire pour récupérer le prodige portugais. Mais si l'actuel meilleur joueur du monde est tenté par une nouvelle aventure en Espagne, Ferguson freine pour l'instant des quatre fers.

Cristiano Ronaldo (163 matchs et 66 buts en championnat dont 31 cette saison) joue pour Manchester United depuis déjà cinq ans. Cela fait beaucoup pour un amoureux du soleil. L'international portugais a fait le tour de la question et se trouve désormais à un tournant de sa carrière. A 23 ans, il pourrait quitter les Diables Rouges par la grande porte, sur un doublé merveilleux championnat – Ligue des Champions. Mais ses dirigeants, Alex Ferguson en tête, ne l'entendent pas de cette oreille et souhaiteraient le conserver à tout prix.

A. Ferguson – «qu'ils aillent en enfer»

Courtisé avec insistance par le Real Madrid, Cristiano Ronaldo a prévu de donner sa réponse très rapidement. Sans doute dans la semaine, afin d'aborder l'Euro 2008 l'esprit libéré. Son sélectionneur Luis Felipe Scolari lui aurait conseillé de rejoindre la capitale espagnole, indique la presse anglaise. Une destination qui ne lui déplait pas et où il est attendu comme le messie. Les dirigeants madrilènes sont prêts à battre des records financiers, tant en terme de salaire que d'indemnité de transfert. La somme de 80 M€ a été avancée, soit plus que le transfert de Zinedine Zidane de la Juventus Turin au Real.

Mais le manager de United ne l'entend pas de cette oreille. Officiellement en tout cas ! Sous contrat jusqu'en juin 2012, Ronaldo n'a pas l'autorisation de partir. Ferguson a clairement indiqué qu'il ne laissera pas son probable futur Ballon d'Or prendre la poudre d'escampette. L'homme fort des Diables Rouges aurait reçu le soutien de la famille Glazer, propriétaire du club. «Leur attitude c'était plutôt : qu'ils aillent en enfer» , a-t-il lancé a propos de l'offre du Real Madrid. «Juste pour prouver qu'ils ont raison, ils sont prêt à ne pas le faire jouer et le laisser sur le banc» , a poursuivi Ferguson. Partie de bras de fer ou volonté délibérée de faire grimper les enchères ?

Par Nicolas Lagavardan, le 02/06/2008 à 09h13
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