Septième de Ligue 1 avec seulement treize points pris en neuf journées, l'Olympique Lyonnais réalise un début de saison décevant. C'est le cas de le dire.
Les Gones, qui restent sur une série de quatre défaites en championnat, accusent déjà un retard de neuf longueurs sur le podium au classement, mais inquiètent surtout par le contenu qu'ils proposent sur le terrain.
Bosz, la sortie forte d'Aulas
Et dans une telle situation, l'entraîneur Peter Bosz a tout du premier fusible qui devrait sauter. Une réflexion compréhensible, mais pas encore envisagée par le président Jean-Michel Aulas. Plutôt que de céder à une certaine pression populaire, le patron des Gones a profité d'un entretien avec le journal L'Equipe pour tenter de dédouaner le Néerlandais des entières responsabilités qui lui sont parfois imputées depuis plusieurs semaines.
«Il ne faut pas tout jeter. On est très déçus d'être là avec cette quatrième défaite de suite. Mais je ne suis pas là pour faire la révolution. Je ne suis pas un milliardaire pour virer à la manière de Chelsea un homme qui a remporté la Ligue des Champions (Thomas Tuchel, ndlr). Je raisonne d'abord dans l'intérêt du club. Et il restera. (...) Les gens s'interrogent car, dans l'absolu, un coach qui a un bon effectif et quatre défaites de suite, c'est de sa responsabilité. Mais elle est partagée totalement avec celle des joueurs et celle du président», a assuré «JMA».
Des joueurs attendus au tournant
Une position courageuse adoptée par le dirigeant lyonnais. D'ailleurs, plutôt que de pointer du doigt son responsable du recrutement Bruno Cheyrou ou le directeur du football Vincent Ponsot, que l'ancien Lyonnais Sydney Govou a littéralement dézingué lundi soir (voir ici), Aulas met de son côté la pression à ses joueurs, dont il attend bien plus. «C'est le propre des dirigeants de créer les conditions pour que les choses se passent bien», a d'abord lancé le président de l'OL.
Avant d'ajouter : «À Lens, on n'était pas satisfaits de tous les joueurs, c'est pour ça que j'ai dit que ce n'était pas un problème de coaching, ni de système. (...) On va travailler sur le sens des responsabilités. Quand on a la chance d'avoir des Lacazette, Tolisso, Toko Ekambi, même s'il n'a pas fait un grand match à Lens, pour remonter les gens dans le vestiaire, c'est bien.» Le message est limpide et le groupe lyonnais doit maintenant se faire violence, dès vendredi (21h) contre Toulouse en Ligue 1.
Selon vous, Bosz reste-t-il l'homme de la situation pour l'Olympique Lyonnais ? Trouvez-vous l'effectif des Gones au niveau pour jouer les premiers rôles en Ligue 1 ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …