Antoine Griezmann (31 ans) a connu un mardi... contrasté. Titulaire contre le FC Bruges (2-0), l'attaquant français a raté une belle occasion de relancer l'Atletico Madrid en envoyant le ballon sur la barre transversale sur son penalty. Un manqué qui a éclipsé une bonne nouvelle arrivée des bureaux de son club, quelques heures plus tôt.
Griezmann va signer jusqu'en 2026
En effet, le champion du monde tricolore, qui a seulement débuté pour la deuxième fois sur dix matchs cette saison, en Belgique, va enfin pouvoir enchaîner les matchs pleins dans les semaines à venir. Car jusqu'ici, Diego Simeone a été contraint de lui faire jouer au maximum des demi-heures de jeu afin de contourner son option d'achat obligatoire de 40 millions d'euros, effective si le principal intéressé dispute plus de la moitié des rencontres sur son prêt de deux années du FC Barcelone.
D'après les informations du site Mas Atletico, confirmées par L'Equipe, les dirigeants des deux équipes ont trouvé un accord de principe, mardi après-midi, pour le transfert définitif du natif de Mâcon. Celui-ci va coûter 20 millions d'euros, soit la moitié de la clause initiale, avec un éventuel bonus de 5 millions d'euros en fonction des performances. Un nouveau contrat jusqu'en juin 2026 va être signé par l'ancien joueur de la Real Sociedad, dès vendredi.
La belle affaire pour l'Atletico... et les Bleus
Pour l'Atletico, il s'agit bien évidemment d'une excellente opération. Trois années après avoir cédé son meilleur atout offensif pour 120 millions d'euros aux Blaugrana, le pensionnaire du Wanda Metropolitano va ainsi le récupérer pour six fois moins cher. Cerise sur le gâteau, Griezmann a accepté de baisser son salaire d'un tiers puisqu'il touchera désormais 8 millions d'euros net, contre 12 millions d'euros net depuis son retour... et même 20 millions d'euros net avant son départ.
Désormais libéré après une bataille acharnée de plusieurs semaines entre les dirigeants barcelonais et madrilènes, le Bleu va tenter de retrouver son meilleur niveau, atteint entre 2016 et 2018. Un accord qui tombe à pic pour le joueur, qui va pouvoir aborder les prochaines échéances avec sérénité. Parmi ces échéances, la Coupe du monde au Qatar, où le numéro 7 de l'équipe de France est attendu au tournant après des récentes performances décevantes.
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