Modèle d'humilité mais aussi de courage sur les terrains aux yeux de nombreux observateurs, l'attaquant Edinson Cavani n'en demeure pas moins un personnage sensible, qui a connu des moments de gloire mais aussi des passages à vide.
Tout au long de sa carrière et notamment lors de son passage au Paris Saint-Germain entre 2013 et 2020, l'Uruguayen a logiquement connu des coups de pompe. Sportivement et extrasportivement.
Cavani consulte un thérapeute
A l'occasion d'un entretien avec le site espagnol Relevo, le sociétaire du FC Valence a ainsi évoqué l'importance du suivi psychologique chez les joueurs de football. Et le Matador ne déroge pas à la règle puisqu'il suit, lui-même, une thérapie depuis maintenant un long moment. «Je suis en thérapie depuis de nombreuses années», a reconnu Cavani.
«Tu n'es pas un super-héros, celui qui peut tout gérer, aider la famille, marquer tous les dimanches... Mais parfois on ne s'écoute pas. Pourquoi cela m'arrive-t-il ? Pour cela il y a des professionnels. (...) Compte tenu de l'importance de l'aspect mental et émotionnel dans le football, il est frappant qu'il existe encore un préjugé à l'encontre d'aller chez le psychologue», a expliqué l'avant-centre de 35 ans, visiblement attaché à la cause.
La «Remontada» comme triste déclic
Et Cavani ne le cache pas, la double confrontation malheureusement perdue contre le FC Barcelone (4-0, 1-6) en 8es de finale de la Ligue des Champions 2017 - dans des conditions rocambolesques qui ont mené à la célèbre «Remontada» - lui a servi de déclic. «La première fois que j'y suis allé, c'était après le match retour du Barça contre le PSG», explique le natif de Salto.
«J'ai eu des vertiges en m'endormant et j'avais déjà peur de m'endormir... Je me suis demandé : "est-ce que j'ai un problème dans ma tête ?". Je suis allé voir le médecin du PSG, que j'adore, et il m'a dit : "ce qui t'arrive, arrive à beaucoup de gens dans différents domaines". J'ai réalisé que je n'étais pas un super-héros», raconte l'avant-centre de la Céleste. Une preuve de plus, s'il en fallait, que les footballeurs, même les plus vaillants, doivent faire face à une certaine surcharge émotionnelle durant leur carrière.
Que vous inspirent les propos de Cavani sur la psychologie dans le football ? Comprenez-vous que les joueurs puissent ressentir une surcharge émotionnelle durant leur carrière ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …