le 10/10/2022 à 16h16

Lyon : le départ de Bosz, le choix Blanc, l'erreur avec Juninho... Les vérités d'Aulas

Jean-Michel Aulas n'a pas dit son dernier mot avec l'OL.
Présent en conférence de presse ce lundi, le président de l'Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas a justifié son choix de remplacer Peter Bosz par Laurent Blanc. Une décision logique pour le patron des Gones, qui a glissé un tacle au passage à Juninho.

En bon chef de navire, Jean-Michel Aulas a décidé de stopper les dégâts dimanche avec la mise à pied de l'entraîneur Peter Bosz après un début de saison décevant. Pour le remplacer, le dirigeant a misé sur Laurent Blanc.

Officiellement présenté ce lundi (voir article ici), le technicien français était bien évidemment accompagné par son président, qui a également pris la parole.

Aulas remercie Bosz et flatte Blanc

En premier lieu, Aulas a rendu un bel hommage à Bosz. «Hier, quand on s'est serré la main avec Peter, j'ai serré la main d'un homme intelligent et loyal, qui a probablement loupé les objectifs définis ensemble, mais qui est resté un homme bien. Aujourd'hui, on est dans le futur, on a pris nos responsabilités. C'est difficile de prendre des décisions trop tôt sans savoir si ces décisions sont les meilleures», a assuré le patron l'OL. Après cette pensée sympathique envers le Néerlandais, le dirigeant rhodanien s'est frotté les mains d'avoir attiré un coach du calibre de Blanc. «J'ai toujours rêvé d'avoir Laurent Blanc entraîneur de l'OL. Cela n'avait pas pu se faire. Quand on a eu l'opportunité, on a foncé. Je suis très heureux d'accueillir Laurent. Les premiers contacts ont été pris il n'y a pas très longtemps, il n'y avait pas de certitudes jusqu'à hier», a ajouté Aulas.

Forcément, avec cette arrivée, l'actuel 9e de Ligue 1 présente de nouvelles ambitions. Et cette fois, la direction se montre sûre de son choix. «C'est toujours prétentieux de dire qu'on va faire ce qu'on a envie de faire. Quand on s'est concerté dans le club, avec Vincent Ponsot et Bruno Cheyrou, j'ai aussi profité pour faire un tour d'horizon plus large, j'ai discuté avec les dirigeants des clubs de supporters. L'ensemble des gens consultés, comme le futur actionnaire John Textor, étaient satisfaits... je suis heureux, il y a de l'émotion», a expliqué le dirigeant de 73 ans. «Ça n'avait pas pu se faire avant, aujourd'hui c'est possible. J'ai poussé pour ça. Le contact ne remonte pas au début du championnat. Devant la difficulté qui s'est manifesté après Lorient (1-3), tout s'est dégradé très vite. À partir de là, Bruno et Vincent ont pris les contacts. Oui, pour moi, c'était une certitude. C'était plus qu'une envie.» Un choix logique en résumé.

Un regret associé à Juninho

A plusieurs reprises, Aulas a donc évoqué un premier rendez-vous manqué avec Blanc en 2019. A ce moment-là, l'OL, après des entretiens avec l'ex-technicien du Paris Saint-Germain, avait finalement opté pour Rudi Garcia sur la demande du directeur sportif de l'époque Juninho. Un vrai regret pour JMA, qui n'a pas manqué de piquer le Brésilien. «J'avais pris un engagement vis-à-vis de celui que j'avais recruté (Juninho, ndlr) de lui laisser la responsabilité de choisir. Là, j'ai fait une erreur, je le reconnais», a lancé le boss rhodanien.

«J'ai la chance d'avoir gagné plus de 50 titres avec les filles et les garçons. J'ai vu toutes les situations. On a su prendre les bonnes décisions, j'ai la conviction qu'on va y arriver avec Laurent. J'ai une telle envie d'y arriver. Il ne me reste plus des dizaines d'années à la tête de l'OL. Le temps compte. Je veux partir la tête haute. On va essayer de vous le démontrer», a-t-il terminé. Un discours rempli d'enthousiasme.

Croyez-vous au rebond de l'Olympique Lyonnais avec Laurent Blanc ? Pour vous, Jean-Michel Aulas a-t-il encore les clés pour ramener l'OL au sommet ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» … 

Par Alexis Goudlijian, le 10/10/2022 à 16h16
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