L'euphorie est retombée au Portugal. Après un premier sacre lors de l'Euro 2016, le pays le plus occidental du Vieux Continent est rentré dans le rang. Un 8e de finale lors du Mondial 2018, un 8e de finale lors du dernier Euro, l'actuel 9e au classement FIFA a du mal à retrouver de la hauteur malgré un succès durant la première édition de la Ligue des Nations en 2019. Et à un mois de le la Coupe du monde au Qatar, l'heure n'est clairement pas à l'optimisme.
L'infirmerie se remplit...
D'abord car de nombreux joueurs sont à l'infirmerie. C'est notamment le cas de l'ailier de Wolverhampton, Pedro Neto, qui postulait à une place dans la rotation, d'ores et déjà forfait pour la compétition suite à une grave blessure à une cheville. L'attaquant de Liverpool, Diogo Jota, rare satisfaction de l'Euro, a lui aussi jeté l'éponge en raison d'un problème à un mollet contracté en fin de match contre Manchester City (1-0), dimanche en Premier League.
Dans le secteur défensif, c'est la panique. Le patron de l'arrière-garde, Pepe, a été victime d'une entorse du genou gauche avec une lésion du ligament collatéral interne. En stand-by, le solide roc du FC Porto (128 sélections) ne sait pas s'il sera du voyage. Une situation similaire à celle de Danilo Pereira, touché à une cuisse en début de match contre l'Olympique de Marseille (1-0), dimanche en Ligue 1. Le Parisien (63 capes) pourrait être écarté des terrains pour au minimum trois semaines.
Le niveau très inquiétant des cadres offensifs
Outre les pépins physiques, c'est aussi et surtout le niveau de certains qui interroge. Dans quel état mental débarquera Cristiano Ronaldo ? Remplaçant à Manchester United, le quintuple Ballon d'Or n'a marqué que 2 petits buts en 12 matchs (691 minutes) en club cette saison. Avec la Seleção das Quinas, le capitaine lusitanien n'a inscrit que deux buts lors de la large victoire sur la Suisse (4-0) sur ses 8 derniers matchs. Une méforme quasiment identique à celle qui a précédé sa Coupe du monde 2010 totalement ratée (un seul but contre la Corée du Nord).
Joao Félix, qui traîne son spleen avec l'Atletico Madrid, André Silva, qui a perdu sa place de titulaire avec Leipzig voire même Bruno Fernandes, qui ne met plus un pied devant l'autre chez les Red Devils, ont tous le moral au plus bas. En dehors de Bernardo Silva, toujours impeccable avec Manchester City et l'inexpérimenté Rafael Leão, Fernando Santos, très contesté pour le football proposé depuis des années, n'a pas énormément de cartouches. Pas de quoi le rassurer pour ce qui pourrait être sa dernière compétition à la tête du Portugal.
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