Pablo Longoria ne s'arrête jamais. Au four et au moulin, l'Espagnol tient, à lui-seul, l'Olympique de Marseille d'une main de maître depuis août 2020. Après un été agité, le président du club phocéen commence à récolter les fruits de son bon travail permis grâce à Igor Tudor.
Tudor, Longoria se frotte les mains
Sans surprise, le dirigeant ibère s'est dit satisfait des performances du manager croate. «Je comprends les doutes quand ça commence, surtout après avoir fini 2e en L1, on peut se demander si un changement est nécessaire. C'est normal que des gens ne comprennent pas les changements. Mais je considère qu'il est au niveau des attentes» , a soutenu l'ancien directeur sportif de la Juventus dans un entretien accordé à RMC.
«On voulait ce type de jeu, plus agressif et vertical. Avec de la technique. On voulait aussi un changement de mentalité avec un entraîneur plus dur. Chaque entraîneur a ses méthodes, sa mentalité. Sampaoli dit que pour lui la chose la plus importante, ce sont les résultats. Avoir ce niveau d'exigence avec Tudor, c'est très important» , s'est félicité l'homme de 36 ans.
Longoria salue Payet
Parmi les cas sulfureux gérés par l'ex-défenseur central de la Juventus, Dimitri Payet. Capitaine indiscutable avec Jorge Sampaoli, le meneur de jeu n'est aujourd'hui qu'un simple remplaçant. Un recul dans la hiérarchie accepté par le milieu offensif, encensé par son supérieur hiérarchique. «Un président doit donner de la liberté à son coach» , a d'abord prévenu Longoria.
«Un joueur doit toujours s'adapter au collectif. L'attitude de Payet est irréprochable cette saison, il s'entraîne à haut niveau. C'est compliqué, peu d'entraîneurs jouent comme ça en Europe, il a besoin d'une période d'adaptation. C'est plus facile à 20 ans qu'à 35 ans. L'attitude de Payet est très intéressante» , a poursuivi le patron de la formation sudiste, rangé derrière Tudor.
Du changement à prévoir à tous les niveaux
Alors que la trêve approche, le boss de l'OM a évoqué la possibilité de bouger sur le prochain mercato. «Nous sommes toujours ouverts, le club est dans une bonne situation économique. On doit analyser le mercato pour savoir si on peut améliorer l'équipe. On est toujours ambitieux, on veut toujours améliorer cette équipe, peut-être avec la qualif' en C1 et la vente de joueurs qui jouent peu... Il y a des possibilités économiques. Il faut toujours prendre des risques» , a prévenu Longoria, qui a également justifié le ménage opéré en interne.
«Faire changer les gens, c'est toujours compliqué, tu peux avoir des conflits. Beaucoup de gens ont compris que cette direction était nécessaire. Tous les changements font peur. Mais il faut avoir une direction basée sur un niveau d'exigence extrême pour avoir des résultats» , a terminé Longoria. Autant dire que l'Ibère n'a pas fini son énorme chantier à Marseille. Les supporters ne s'en plaindront certainement pas au vu de la direction prise depuis son arrivée.
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