Recruté pour 18 millions d'euros en provenance du FC Valence lors du dernier mercato d'été, le milieu de terrain Carlos Soler doit se contenter d'un temps de jeu réduit depuis son arrivée au Paris Saint-Germain. La faute à une concurrence très importante à son poste.
Pour le faire jouer, l'entraîneur parisien Christophe Galtier lui a donné sa chance dans un registre très offensif face à la Juventus Turin (2-1) mercredi en Ligue des Champions en l'absence de Neymar, suspendu.
Soler totalement perdu…
Un intérim totalement raté pour le joueur de 25 ans. Associé à Lionel Messi et Kylian Mbappé, l'international espagnol a totalement subi les débats contre les Turinois. Trop peu trouvé par ses partenaires (25 ballons touchés, même Fabian Ruiz a été trouvé 29 fois en 21 minutes), le natif de Valence, pas aidé par les difficultés collectives de son équipe, a traversé cette partie comme un fantôme en étant très régulièrement secoué dans les duels. «Soler ne sera jamais à la hauteur de Neymar. Il a été transparent», a fustigé l'ex-Parisien Éric Rabesandratana pour L'Equipe ce jeudi.
Noté 3/10 par la rédaction de Maxifoot (voir Débrief et Notes ici), Soler a tout de même pu compter sur le soutien de son entraîneur Christophe Galtier. «À chaque fois qu'on met Carlos dans ce registre et qu'il remplace Neymar, il y a une comparaison. Les trois de devant ont une grande connexion. Carlos a été en difficulté, il joue dans un secteur où il a besoin de plus de repères, de temps peut-être», a clamé le technicien français en conférence de presse.
Un retour dans l'entrejeu indispensable
Plutôt que du temps, Soler a sûrement besoin d'être aligné à son vrai poste. D'ailleurs, sur les dernières semaines, l'Espagnol avait affiché des signes encourageants en étant utilisé dans l'entrejeu : un but en fin de match contre le Maccabi Haïfa (7-2) en C1 puis une réalisation et une passe décisive face à Troyes (4-3) en Ligue 1. Et Galtier a d'ailleurs réalisé le même constat.
«Son registre est d'être dans un milieu à trois, dans un triangle. Il peut aussi se retrouver dans une ligne de quatre, comme un excentré en faux pied, ce sont ses caractéristiques. A Valence ou en équipe nationale, il est souvent dans ce registre à trois au milieu mais l'absence de Neymar m'a fait choisir Carlos un peu plus haut. Il manque évidemment de repères mais c'était un choix que j'assume», a-t-il terminé. Pour trouver sa place à Paris, Soler va devoir être mis dans de meilleures conditions.
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