À l'Olympique de Marseille, les attaquants ne marquent plus. Alexis Sanchez, Amine Harit, Cengiz Ünder, Luis Suarez ou encore Dimitri Payet… tous sont en panne depuis au moins un mois, voire beaucoup plus pour certains.
Et cette disette n'est évidemment pas étrangère à la triste série olympienne de cinq matchs sans la moindre victoire, finalement achevée ce dimanche face l'Olympique Lyonnais (1-0) en clôture de la 14e journée de Ligue 1. Avec, encore une fois, un défenseur central pour permettre à l'équipe d'Igor Tudor de faire trembler les filets.
Lacazette dans la poche de Balerdi
C'était déjà le cas face à Tottenham (1-2) avec ce coup de tête rageur de Chancel Mbemba avant la pause, et même à Strasbourg (2-2) avec le but du break inscrit par Issa Kaboré avant la remontada alsacienne. Cette fois, c'est donc Samuel Gigot qui a parfaitement surgi pour croiser sa tête sur un corner bien botté par Jordan Veretout. «Je suis très content pour lui. Mais globalement, c'est toute la défense qui a fait une grosse prestation», a rappelé - à raison - le coach Igor Tudor après l'Olympico.
L'OL n'a certes pas été très dangereux, avec toujours les mêmes difficultés à créer le jeu, mais il fallait tout de même se coltiner Moussa Dembélé et Alexandre Lacazette, lequel restait sur quatre buts et une passe décisive en trois matchs. Au Vélodrome, le capitaine lyonnais a passé la rencontre… dans la poche de Leonardo Balerdi, auteur d'un match XXL avec 80% de duels gagnés, quatre interceptions et sept ballons récupérés. L'Argentin ne lui a pas laissé une seconde de répit, et il a confirmé son excellente forme du moment.
Toujours à la limite, mais…
«On est tous ensemble, avec le coach, le staff, le président et les supporters… Aujourd'hui, je me sens mieux. J'ai confiance en moi», a savouré celui qui a escaladé les barrières en compagnie de Gigot pour aller fêter l'unique but du match avec les supporters. Pas rancunier, l'Argentin, qui a encore été sifflé à l'annonce de la composition des équipes… Au vu de son match XXL, après deux duels réussis contre Paris et Tottenham face à Kylian Mbappé puis Harry Kane, le Vélodrome devrait finir par l'épargner.
Car Balerdi a du mérite, tout comme Mbemba et Gigot ou Sead Kolasinac lorsqu'il entre en jeu. Toujours à la limite, système de Tudor oblige, ils se retrouvent continuellement en un contre un face aux attaquants adverses, et la moindre erreur peut amener un but. Dimanche, les défenseurs marseillais n'en ont pas fait, ou très peu. «On avait envie de se rattraper après la désillusion de mardi, a souligné Gigot. On a répondu présent.» Et même un peu plus que ça : pour gagner des matchs, parole à la défense du côté de l'OM.
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