Après Peter Bosz (Lyon), Jean-Marc Furlan (Auxerre), Michel Der Zakarian (Brest), Oscar Garcia (Reims) et Olivier Dall'Oglio (Montpellier), c'est au tour de Bruno Irles de quitter le banc d'un club de Ligue 1 cette saison. Ce mardi, Troyes a annoncé la «mise à pied à titre conservatoire» de son entraîneur.
Irles viré malgré une 13e place de L1
Arrivé en janvier 2022 pour succéder à Laurent Batlles sur le banc troyen, Irles avait réussi à maintenir son équipe parmi l'élite en décrochant la 15e place du championnat de France en mai dernier. Quelques mois plus tard, le technicien de 47 ans devient finalement le sixième coach limogé par un club de L1 cette saison, après seulement 14 journées.
Pourtant, l'ESTAC occupe la 13e place au classement, un rang honorable pour le club de l'Aube. Mais l'absence de victoire depuis six matchs (4 nuls et 2 défaites) a poussé la direction troyenne à prendre une décision à un match de la trêve. Les rumeurs des dernières semaines concernant les relations compliquées entre le coach et des membres du vestiaire ont-elles aussi eu un rôle dans ce départ ? C'est possible. En attendant l'arrivée du successeur d'Irles, c'est Claude Robin, l'un de ses adjoints, qui assurera l'intérim «cette semaine et jusqu'à nouvel ordre» .
Baticle, le prochain ?
Dans une saison marquée par quatre descentes, les présidents de Ligue 1 n'ont plus beaucoup de patience. «Ils sont tous en train de paniquer. Ils stressent, les présidents» , lançait l'entraîneur nantais Antoine Kombouaré fin octobre. Difficile de ne pas être d'accord avec le technicien kanak face à la valse d'entraîneurs observée ces dernières semaines. A tel point que l'on se demande désormais qui sera le prochain à rendre son tablier. Gérald Baticle ? Il est une cible toute désignée.
Après six défaites consécutives, Baticle se sait sur un siège éjectable à Angers. D'ailleurs, l'entraîneur angevin jouera peut-être sa place dimanche prochain lors du déplacement de son équipe à Lille. Si Saïd Chabane a défendu plusieurs fois son coach malgré les mauvais résultats de l'équipe, le président angevin a indiqué pour L'Equipe qu'il ferait «un point à la trêve» . Autant dire qu'une nouvelle défaite du SCO, dernier de L1 avec 8 points, pourrait être fatale à son entraîneur ce week-end.
Keller secoue les joueurs à Strasbourg
A Strasbourg, Julien Stéphan n'est pas encore menacé. Malgré une actuelle 18e place en L1 et un triste bilan d'une victoire depuis le début de la saison, l'entraîneur du Racing conserve toute la confiance de son président Marc Keller. Ce dernier a toutefois pris la parole ce mardi matin, avant la séance d'entraînement, pour tenter de provoquer une réaction chez ses joueurs, selon L'Equipe.
En substance, Keller a fait savoir que la prestation de samedi contre l'AC Ajaccio (2-4) était inacceptable et qu'il n'avait pas apprécié non plus les matchs précédents contre Marseille (2-2), Toulouse (2-2) ou encore Angers (3-2), même s'il n'y avait pas eu de défaite au bout. Ce coup de gueule aura-t-il un effet ? Réponse dimanche lors de la réception de Lorient à la Meinau. Où Stéphan et son équipe seraient bien inspirés de l'emporter pour passer une trêve un peu plus sereine…
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