«Depuis le départ de Sir Alex Ferguson, je n'ai vu aucune évolution au club. Il y a 0 progrès. (…) Ils se sont arrêtés dans le temps, j'ai été très surpris car je m'attendais à voir des choses différentes par rapport à mon premier passage.» Dans un entretien avec le journaliste de Talk TV Piers Morgan, Cristiano Ronaldo a tiré à boulets rouges sur les décisions et le fonctionnement de son club, Manchester United.
Ibrahimovic tacle aussi MU
Cette interview, qui sera diffusée en intégralité mercredi et jeudi, a créé une véritable polémique. A tel point que le club mancunien songe à résilier le contrat de son attaquant de 37 ans, six mois avant la fin. Mais «CR7» n'est pas le seul à penser que MU ne va pas dans la bonne direction. Dans cette période agitée, l'ancien Madrilène peut aussi compter sur un certain Zlatan Ibrahimovic (41 ans). L'attaquant du Milan AC a aussi critiqué son ancien club (2016-2018) dans sa dernière autobiographie.
Pour l'ancien joueur du Paris Saint-Germain, Manchester United est un club qui n'a rien à voir avec l'image qu'il véhicule. «Une chose m'a surpris : tout le monde considère United comme un club de premier plan, l'un des plus riches et des plus puissants du monde. Et vu de l'extérieur, difficile de ne pas le croire. Mais une fois là-bas, j'ai trouvé une petite mentalité fermée» , raconte le Suédois, qui explique ensuite sa pensée en racontant une anecdote avec le mini-bar d'un hôtel.
Quand Zlatan paie son jus de fruit...
«Un jour, j'étais à l'hôtel avec l'équipe avant un match. J'ai eu soif alors j'ai ouvert le mini-bar et bu un jus de fruit. Nous avons joué puis nous sommes rentrés à la maison. Un certain temps s'est écoulé et mon bulletin de paie arrive. Normalement, je ne le regarde pas. Je ne le fais qu'en fin d'année pour voir ce qui rentre et ce qui sort. Mais cette fois-là, je ne sais pas pourquoi, j'étais curieux et j'ai réalisé qu'ils avaient retiré 1 livre (1,14 euro) de mon salaire mensuel» , s'étonne Ibrahimovic.
Pointilleux, le Suédois a demandé des explications. «Le team manager a jeté un coup d'oeil et m'a dit : 'C'était le jus de fruit du mini-bar. Ici, si vous commandez quelque chose, vous devez payer'» , raconte le Rossonero. L'argent n'était pas le problème ici, mais plutôt la manière dont le club gère ses joueurs : «Je ne suis pas allé à l'hôtel de ma propre initiative. Je n'étais pas en vacances. C'était mon lieu de travail. J'étais là pour Manchester. Si je dois jouer et que j'ai soif, je dois boire. Je ne peux pas aller sur le terrain déshydraté.»
«Une telle chose n'arriverait jamais en Italie» , affirme Zlatan, qui a évolué en Serie A sous les couleurs de la Juventus Turin, de l'Inter Milan et du Milan AC. «Ce sont les détails qui font la différence et vous font gagner le respect des joueurs.» Et ce n'est pas Ronaldo qui dira le contraire.
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