C'est fait, Lionel Messi a remporté la Coupe du monde ! A 35 ans, l'attaquant du Paris Saint-Germain a réalisé son rêve le plus cher en emmenant l'Argentine sur le toit du monde grâce à ses 7 buts et 3 passes décisives en 7 matchs au Qatar. Au-dessus du lot, La Pulga a toutefois pu compter sur des soldats valeureux afin d'aller au bout. Maxifoot a décidé d'en retenir six durant cette belle épopée.
Emiliano Martinez
Son geste osé après avoir reçu son gant de meilleur gardien de la Coupe du monde résume sa personnalité très... spéciale. On aime ou pas son comportement souvent borderline, comme ses déclarations très offensives après la victoire contre les Pays-Bas en quarts de finale ou avant la finale pour répondre aux commentaires de Kylian Mbappé sur le niveau du football sud-américain, Emiliano Martinez a assumé. Il a parlé et agi. Avec 8 buts encaissés durant l'épreuve, le portier d'Aston Villa n'a pas été au niveau d'un Oliver Kahn en 2002. Mais ses arrêts lors des séances des tirs au but face aux Oranje et aux Bleus ont été déterminants. Sans compter ce sauvetage déjà légendaire devant Randal Kolo Muani à la 123e minute, dimanche.
Alexis Mac Allister
Un nom qui évoque l'Irlande et l'Écosse, d'où sont originaires ses grands-parents. Mais un tempérament qui vient bien d'Argentine. Du haut de son 1,74m, Alexis Mac Allister ne paie pas de mine. Mais ses performances au Qatar ont été assez exceptionnelles. Laissé sur le banc contre l'Arabie Saoudite, le milieu de Brighton est le seul cadre de l'Albiceleste à ne pas avoir connu la défaite dans cette épreuve. Infatigable dans l'entrejeu, le Seagull a été très efficace à la récupération mais surtout dans ses projections. Auteur du premier but contre la Pologne, il est également impliqué sur des buts face à la Croatie et à la France. Dur sur l'homme mais toujours dans les règles, le joueur formé aux Argentinos Juniors a été énorme.
Enzo Fernandez
Promis au banc, Enzo Fernandez est allé chercher sa place de titulaire comme un grand garçon grâce à son entrée réussie contre le Mexique avec une superbe frappe enroulée dans la lucarne. Un geste de classe qui lui a permis de gagner la confiance de Lionel Scaloni jusqu'au bout de l'épreuve. Titulaire pour les cinq dernières parties de l'Albiceleste, le milieu de Benfica, qu'on a vu très bon lors de la double confrontation contre le Paris Saint-Germain en Ligue des Champions, a confirmé au Qatar. Élu meilleur jeune joueur de la compétition à 21 ans, il s'affirme déjà comme le futur de l'Albiceleste. Des performances de très haut niveau qui n'ont fait qu'augmenter sa cote. Attention au transfert à neuf chiffres...
Rodrigo De Paul
Rodrigo De Paul, c'est un peu Leandro Paredes... en plus fort et plus malin. Véritable garde du corps de Lionel Messi, sur comme en dehors du terrain, le milieu de terrain de l'Atletico Madrid a été partout dans cette Coupe du monde. Là où un adversaire donnait du regard, l'Argentin était là. Même là où il n'était pas là, il était aussi là. Fougue, hargne, tempérament, bagarreur et pas du tout embarrassé avec le ballon, l'ancien joueur de l'Udinese a été impeccable de la première à la dernière minute au cours de cette épreuve. Son plus bel exploit ? Avoir bouclé le tournoi sans le moindre carton. Presque de l'art tant il a donné des coups, parfois bas, au cours du mois écoulé.
Angel Di Maria
288 minutes. Autant le dire tout de suite : on a peu vu Angel Di Maria. Une phase de poules quelconque, 9 minutes sur les trois premiers matchs de la phase éliminatoire. Et pourtant, l'ailier de la Juventus a été essentiel dans le sacre argentin. Pour la bonne et simple raison qu'il a encore une fois justifié son statut d'homme des finales. Comme aux JO 2008, comme lors de la Copa América 2021, comme lors de la Finalissima 2002, El Fideo a marqué en finale. Auteur d'une heure exceptionnelle, il a doublé la mise d'une frappe tendue qui aurait probablement dû sécuriser la victoire de l'Albiceleste contre la France. Sa sortie a d'ailleurs coïncidé avec la chute de niveau de son équipe. La preuve de son importance capitale.
Julian Alvarez
On attendait Lautaro Martinez. On a finalement eu droit à Julian Alvarez. Là où l'attaquant de l'Inter a échoué, l'attaquant de Manchester City a réussi. Probablement frustré par sa sous-utilisation en club, le buteur passé par River Plate n'a pas manqué de saisir sa chance au Qatar. Son bilan ? 4 buts, comme Olivier Giroud. Seuls Kylian Mbappé (8) et Lionel Messi (7) ont fait mieux. Un but face à la Pologne, un autre face à l'Australie et surtout un doublé contre la Croatie, le Citizen a répondu présent en devenant, contre toute attente, le bras droit de La Pulga sur le front de l'attaque. Gonzalo Higuain et Sergio Agüero en ont rêvé. Alvarez l'a fait.
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