Depuis dimanche et la finale de la Coupe du monde perdue par les Bleus face à l'Argentine (3-3, 2-4 tab), la France s'agace face aux provocations d'Emiliano Martinez. Mais un autre homme fait ruminer les Français : l'arbitre Szymon Marciniak.
Entre le penalty généreux accordé à Angel Di Maria, celui refusé à Marcus Thuram et des décisions jugées favorables aux Argentins, l'officiel polonais a eu droit à son lot de critiques dans l'Hexagone. Des critiques auxquelles il a répondu lors de son retour dans sa ville natale, à Slupno en Pologne.
Les Bleus ont remercié l'arbitre
«J'écoute surtout ce que disent les joueurs, a-t-il glissé dans des propos relayés par les médias locaux. Les Français m'ont remercié après le match, ils étaient satisfaits de l'arbitrage. On s'est serré la main et on a échangé quelques mots. J'ai discuté avec Hugo Lloris et Olivier Giroud. Et Kylian Mbappé m'a pris dans ses bras de manière inattendue» , a raconté M. Marciniak, avant de s'attarder sur cette étreinte avec l'attaquant français.
«Il était très triste et déçu de la défaite, a-t-il poursuivi. J'ai trouvé que c'était un geste très humain. Je l'ai aussi serré dans mes bras et j'ai essayé de le réconforter, en lui disant qu'il était un joueur exceptionnel qui avait déjà remporté le Mondial il y a quatre ans.» Des mots qui n'ont pas suffi à réconforter la star du PSG, toujours très affectée au moment de recevoir sa médaille et son trophée de meilleur buteur du Mondial.
Fin de la polémique sur le troisième but argentin
Droit sans ses bottes, M. Marciniak estime avoir réalisé un bon arbitrage dans cette finale. Et la polémique sur le troisième but argentin, qui aurait dû être refusé car deux remplaçants argentins se trouvaient déjà sur la pelouse au moment de la frappe de Lionel Messi, ne l'empêchera de dormir. «Quel a été l'impact des joueurs qui se sont levés et sont entrés sur le terrain ? C'est chercher la petite bête» , a regretté l'homme au sifflet.
Ou c'est respecter la loi 3, alinéa 9 des lois du football... Oui mais voilà, les Bleus ont commis la même erreur ! «Les Français n'ont pas mentionné la photo où l'on peut voir qu'il y a sept Français sur le terrain lorsque Mbappé a marqué» , a lancé M. Marciniak en montrant la preuve en image sur son téléphone portable. Rien à dire, c'est une belle manière de clore le sujet.
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