Enzo Fernandez (21 ans) va-t-il quitter Benfica dès cet hiver, six mois seulement après son transfert en provenance de River Plate ? La probabilité était très forte ces derniers jours alors que le milieu de terrain argentin a été élu meilleur jeune joueur de la Coupe du monde au Qatar.
Alors que tout semblait bouclé pour un départ contre un chèque à neuf chiffres en direction de Chelsea, il y a eu du nouveau, et pas forcément du bon pour le champion du monde.
La colère de Schmidt
En effet, Roger Schmidt a pris la parole ce jeudi. L'entraîneur du club portugais n'a pas hésité à égratigner la formation anglaise en affirmant qu'il comptait toujours sur son joueur pour la seconde partie de saison. «Enzo est un bon gars et un joueur extraordinaire, nous voulons qu'il reste. Sa situation n'est pas facile, il a joué et gagné la Coupe du monde, il a reçu des propositions et il y a beaucoup d'argent en jeu. C'est un jeune joueur, c'est déroutant on peut le comprendre» , a d'abord fait savoir le manager allemand. Avant de hausser sérieusement le ton.
«Nous ne voulons pas le vendre, ni moi ni le président. Tout le monde sait qu'il y a une clause libératoire. S'il veut partir et qu'un club paye sa clause, nous allons le perdre. Il y a un club qui le veut, ils ont essayé de le séduire, pourtant ils savent qu'ils peuvent seulement l'avoir pour sa clause. C'est un manque de respect envers nous tous, envers Benfica. Ils rendent le joueur fou, ils prétendent vouloir payer la clause et ensuite veulent négocier» , a rajouté l'ancien technicien du Bayer Leverkusen, qui n'apprécie pas les agissements de Chelsea.
Le revirement de Chelsea
Que reprochent les dirigeants lisboètes à leurs homologues londoniens ? C'est simple : les décideurs des Blues souhaitent négocier le transfert de l'Albiceleste pour effectuer plusieurs versements. Il a notamment été question d'une proposition à hauteur de 127 millions d'euros que le directeur sportif de Benfica, Manuel Rui Costa, était proche d'accepter. Un montant supérieur à la clause libératoire du joueur, fixée à 120 millions d'euros, mais que Chelsea aurait dû payer en une seule fois sans possibilité d'échelonner la transaction.
Alors que des négociations sur la valeur du premier versement étaient en cours, l'écurie britannique a décidé de faire machine arrière en proposant cette fois-ci 90 millions d'euros, payables en quatre fois, avec la possibilité d'inclure des joueurs dans la transaction. Un revirement soudain qui explique le courroux du board lusitanien, désormais désireux de ne plus poursuivre les discussions, réclamant seulement le règlement de la clause libératoire. Un transfert qui pourrait donc capoter alors que Fernandez s'est déjà mis d'accord avec Chelsea.
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