Même bousculé, le Paris Saint-Germain a assuré l'essentiel face à Châteauroux (3-1) vendredi à l'occasion des 32es de finale de la Coupe de France. Sur ce match, les jeunes Warren Zaïre-Emery et Ismaël Gharbi ont marqué des points (voir article ici).
Mais dans le même temps, certains remplaçants habituels du PSG, à savoir Carlos Soler et Pablo Sarabia, ont encore déçu…
Soler encore en adaptation…
Malgré son but en fin de partie, le milieu de terrain a encore livré une copie décevante. Bien trop discret, l'ancien joueur du FC Valence n'a pas assez pesé sur les débats pour créer du danger. Sans l'enfoncer, l'entraîneur parisien Christophe Galtier a prôné la patience avec le talent de 26 ans. «Ce sont des joueurs qui n'ont pas beaucoup joué. Après, Carlos est utilisé dans différents registres. Depuis son plus jeune âge, il n'a joué que dans un seul club, Valence, et l'adaptation est peut-être un peu plus longue pour lui. Il a quitté son environnement, sa famille et un club dans lequel il était important et souvent capitaine», a rappelé le technicien français en conférence de presse.
«Ne pas jouer de manière régulière rend son temps d'adaptation plus long. Je crois vraiment en lui, ses qualités et capacités. Ce sont aussi des joueurs qui reviennent de la Coupe du monde. Ça s'ajoute aussi à l'équation», a-t-il continué. Une manière de protéger Soler, qui a effectivement eu du mal à trouver de la continuité avec seulement 9 apparitions en Ligue 1 (pour 381 minutes disputées).
La frustration monte chez Sarabia
Pour Sarabia, la donne est différente. Intéressant au Sporting Portugal en prêt l'an dernier, l'ex-Sévillan est l'ombre de lui-même avec le PSG. Frustré par un temps de jeu trop limité derrière Messi, Neymar et Kylian Mbappé, l'Ibère a du mal à briller sur ses rares apparitions. «Concernant Pablo, il fait partie d'un secteur offensif très impressionnant lorsque tout le monde est là. Il y a les meilleurs joueurs au monde devant lui, donc il a peu de temps de jeu. Ça peut causer de la frustration», a reconnu Galtier, avant de lancer un message positif.
«Je sais que c'est difficile pour eux. Ce peut être dur pour eux mentalement. Au vu des matchs à venir, je sais que ces joueurs vont avoir du temps de jeu. En cette seconde partie de saison très chargée, ils en auront plus que lors de la première phase de l'exercice», a terminé le coach parisien. A eux de saisir la moindre opportunité…
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