«Que les choses soient bien claires : je suis supporteur des Bleus et je le serai plus que jamais, mardi 17 juin, à l'heure où l'équipe de France affrontera l'Italie» , a lancé Didier Deschamps en réaction aux rumeurs qui l'envoient à la tête de l'équipe de France après l'Euro 2008. Raymond Domenech est plus que jamais sur la sellette, alors même que son contrat court jusqu'au terme de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud. Mais après les deux premiers rendez-vous manqués des Bleus en Suisse, le troisième face à l'Italie pourrait sonner le glas du sélectionneur, en poste depuis quatre ans.
D. Deschamps – «je ne cache pas que…»
A presque 40 ans et après une année sabbatique consécutive à son départ de la Juventus Turin, l'ancien capitaine de l'équipe de France se sent prêt pour un nouveau challenge. «Mon nom a pour habitude de circuler à droite et à gauche. Je ne cache pas que j'aimerais effectivement revenir bientôt sur un banc d'entraîneur. Et ce serait pour moi une grande fierté de devenir un jour sélectionneur de l'équipe de France» , a-t-il indiqué dans sa chronique publiée par le quotidien Le Monde. Son expérience (103 sélections en Bleu) parle pour lui, ainsi que sa cote auprès du public français, très enthousiaste à l'idée de voir débarquer le champion du Monde 98.
Une grande lessive est attendue après le championnat d'Europe des Nations. La question agace Raymond Domenech. «Mon avenir, ce n'est pas mon souci. Face à l'Italie, nous devrons montrer quelque chose et ça me paraît plus important que le sort des cadres et de l'encadrement» , a-t-il lancé lors de la conférence de presse. De son côté, Aimé Jacquet a déclaré ce week-end qu'il vaut mieux disposer de quatre ans pour préparer une coupe du Monde, sous-entendant que le maintien en poste de Domenech serait la meilleure option possible. Mais le Directeur Technique National pouvait-il tenir un autre discours alors que la France joue un match crucial mardi soir contre l'Italie ?