Le Paris Saint-Germain n'est plus intouchable. Avant-dernière équipe des cinq grands championnats, derrière Naples, à être tombée, le club de la capitale a enchaîné deux revers de rang à l'extérieur en Ligue 1 contre Lens (3-1) et Rennes (1-0). Une nouvelle contre-performance en Bretagne, dimanche, qui a poussé Christophe Galtier à hausser le ton pour la première fois depuis son arrivée.
Un contenu trop pauvre pour Galtier
Au micro de Prime Vidéo, l'entraîneur parisien a critiqué la performance globale de ses joueurs, indigne d'une équipe aussi ambitieuse et championne de France en titre. «On a eu très peu de situations favorables, si ce n'est peut-être un peu à la fin quand on a poussé de manière désordonnée. On s'est concentré à faire de la possession de balle» , a regretté le manager passé par Saint-Étienne, Lille et Nice, qui n'a pas hésité à mettre un petit taquet à ses attaquants, à la ramasse durant toute la rencontre au Roazhon Park.
«Il aurait fallu que le secteur offensif soit plus haut, plus au contact de la défense rennaise, même si le bloc rennais était très compact. Et que nos pistons, quand ils avaient fait la différence, puissent avoir du monde dans la surface. Il y a beaucoup trop de situations de jeu qui n'ont pas été des occasions, car il y avait une absence totale de présence dans la surface de réparation. Quand on a donné le ballon, on doit proposer, être beaucoup plus en mouvement. On a quand même fait beaucoup de pousse-ballon ce soir» , a ruminé le technicien sudiste.
C. Galtier – «la Coupe du monde est finie»
De là à être inquiet alors que le début d'année 2023 n'est pas du tout à la hauteur des attentes en termes de résultats et de contenu ? «Je ne vais pas parler d'inquiétude, mais il doit y avoir une prise de conscience. On peut trouver mille excuses, mais la Coupe du monde est finie. Même si on a été éparpillés pendant huit semaines, on doit retrouver de la cohésion et du rythme. On va avoir une dizaine de jours pour travailler» , a embrayé le natif de Marseille quelques minutes plus tard en conférence de presse.
Il a notamment évoqué le rythme fou proposé par les poursuivants au classement, qui contrairement à Paris, n'auront pas à se concentrer sur les compétitions européennes dans les semaines à venir. «On a deux équipes (Lens et Marseille) derrière qui comptent un nombre de points incroyable. Le championnat est serré. Je n'ai pas pour habitude de regarder le classement mais je me concentre sur les prestations et j'ai du travail» , a terminé Galtier. Rendez-vous contre Reims, invaincu depuis 11 matchs en championnat, dans deux semaines, pour repartir de l'avant.
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