Avec Luis Campos, le Paris Saint-Germain s'est offert une pointure pour régler les transactions, des plus simples aux plus alambiquées. Alors que la venue du directeur sportif portugais a créé un certain enthousiasme à l'intersaison, force est de constater que le magicien du marché des transferts a perdu sa baguette en débarquant au Parc des Princes.
Skriniar en été, Ziyech jamais ?
Au 1er février, quelques heures après la fermeture officielle du mercato, le bilan pour le champion de France est terrible : 0 recrue. Il était question de quelques ajustements pour régler les problèmes de profondeur dans l'effectif, mais ceux-ci n'ont pas été apportés. Le renfort attendu en défense centrale, Milan Skriniar, n'arrivera que dans cinq mois, faute d'accord avec l'Inter. C'est donc avec une charnière qui offre toujours aussi peu de garanties que Christophe Galtier va tenter de remplir les objectifs de cette seconde moitié de saison.
En attaque, le fameux joueur qui pouvait rentrer sur son pied gauche n'est pas non plus venu. Malgré un accord et une visite médicale réussie, Hakim Ziyech n'a pas (encore) rejoint Paris puisque Chelsea aurait envoyé à trois reprises les mauvais documents, dépassant ainsi l'heure limite de l'enregistrement auprès de la LFP... Les dirigeants parisiens sont dans l'attente d'une réponse pour leur recours mais celui-ci a très peu de chances d'aboutir, l'instance ne souhaitant probablement pas créer une jurisprudence avec le cas du meneur de jeu marocain.
Navas est parti, Galtier n'a plus qu'Ekitike pour son attaque
Aucune arrivée mais surtout trois départs, et non des moindres. Keylor Navas, en quête de temps de jeu, a été cédé temporairement à Nottingham Forest. C'est désormais Sergio Rico qui sera la doublure de Gianluigi Donnarumma dans la cage parisienne. Pablo Sarabia, qui était la seule option solide avec un joueur de métier pour remplacer une des trois stars offensives, a été définitivement cédé à Wolverhampton. Une flèche en moins pour l'arc du manager sudiste, qui n'a plus qu'Hugo Ekitike, une pointe fixe et moins polyvalente que l'Espagnol, en solution de repli.
Enfin, chez les Titis, Ayman Kari, considéré comme un des joueurs les plus prometteurs du centre de formation, a été prêté 18 mois à Lorient, qui dispose d'une option d'achat pour le récupérer. Un choix curieux alors que Paris a rarement opté pour ce type de transfert. Ismaël Gharbi, attendu à Nice, reste à disposition du PSG puisque lui aussi a vu les papiers de son départ souhaité par toutes les parties arriver dans les bureaux de la LFP après le gong. Et dire qu'il y avait un mois à 31 jours pour éviter ces scénarios...
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