Mieux vaut tard que jamais. Après des mois de doutes sur sa capacité à retrouver son meilleur niveau avec le Paris Saint-Germain, Achraf Hakimi enchaîne les performances de qualité sous le maillot parisien.
Hakimi retrouve ses sensations
Face à Toulouse (2-1), samedi en championnat, le latéral droit de 24 ans a sorti son équipe d'un mauvais pas après l'ouverture du score toulousaine de Branco Van den Boomen. L'international marocain a égalisé d'un coup de canon du gauche (38e), avant de délivrer une passe décisive à Lionel Messi (58e). Au-delà de ces statistiques, le défenseur parisien donne l'impression d'être enfin libéré sur le terrain.
Dans la continuité de ses derniers matchs et notamment celui à Montpellier mercredi (3-1), le Lion de l'Atlas montre un autre visage ces dernières semaines. Celui d'un joueur très offensif dans son couloir et capable de faire de nombreuses différences, comme il l'avait démontré au Borussia Dortmund (2018-2020) et à l'Inter Milan (2020-2021). L'ancien Madrilène a enfin retrouvé les qualités athlétiques et techniques qui font de lui l'un des meilleurs latéraux au monde.
Le Mondial lui a fait du bien
Comment expliquer cette montée en puissance ? Pour Christophe Galtier, la raison est à la fois tactique et mentale. «Le fait qu'on soit dans une défense à quatre lui permet d'arriver lancer, de partir de plus loin. C'est un joueur très offensif même s'il défend de mieux en mieux et très bien. Il a une relation privilégiée avec Leo (Messi) depuis quelques matchs. Il sort d'une très grande Coupe du monde, au cours de laquelle il a été élu meilleur joueur africain. Il est en pleine confiance, on est très heureux de l'avoir à ce niveau-là» , a déclaré l'entraîneur du PSG après le succès contre le TFC.
Le joueur avoue aussi se sentir beaucoup mieux depuis sa belle Coupe du monde 2022 avec le Maroc : «Je suis content de la manière dont j'ai commencé l'année. Avec la Coupe du monde, j'ai pris beaucoup de confiance. Je me trouve plus libéré, j'essaie de changer ma mentalité, de ne pas penser à mal et de prendre les choses positives pour aider l'équipe.» D'après L'Equipe, Hakimi a beaucoup ruminé l'an dernier contre l'attitude du camp sud-américain (Paredes, Di Maria) à son égard. Aujourd'hui, il se concentre sur le positif et cela semble lui réussir.
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