Beaucoup de joueurs du Paris Saint-Germain ont montré un triste visage au Stade Vélodrome face à l'Olympique de Marseille (1-2) mercredi en Coupe de France, mais pas Gianluigi Donnarumma.
Auteur de plusieurs arrêts dont un somptueux sur un tir de Cengiz Ünder, et difficilement blâmable sur les buts encaissés, le gardien italien a confirmé sa bonne forme actuelle, et sa première partie de saison plus qu'encourageante. Depuis l'arrivée de Christophe Galtier et l'instauration d'une hiérarchie claire, la version milanaise de «Gigio» pointe à nouveau le bout de son nez.
«On s'entendait bien, mais c'est normal que ce soit difficile»
Transféré au PSG à l'été 2021, celui qui venait tout juste de quitter son club formateur, à savoir le Milan AC, a dû cohabiter avec une bête de compétition comme Keylor Navas. Une expérience évidemment délicate à vivre, mais dont le vainqueur du dernier Euro s'est servi pour grandir. «Justement en raison de ces difficultés. L'an passé, l'important était d'essayer d'être prêt à chaque fois que je jouais. Je l'ai pris comme ça, même si c'est difficile», a raconté le portier de 23 ans dans L'Équipe ce mercredi.
«C'est une expérience en plus qui t'aide, surtout quand tu es jeune», a poursuivi Donnarumma, qui a tout de même reconnu une certaine pression lors de la cohabitation. «C'est sûr, ce n'est pas facile. Tu dois savoir gérer cette situation particulière. Keylor et moi sommes deux bons garçons, on s'entendait bien, mais c'est normal que ce soit difficile. Dans la gestion, au fil du temps, cela devient compliqué», a enchaîné l'Italien, qui a toujours mis le collectif au-dessus de son cas personnel. Tout comme Navas.
Le Real, pas la faute à la cohabitation
«Nous l'avons bien pris, lui comme moi, en essayant d'aider l'équipe, ce qui est la seule chose importante, a ajouté l'ancien Milanais. Il ne s'agissait pas seulement de lui ou de moi, mais de toute l'équipe.» Une équipe dépendante de son dernier rempart, et celui-ci flanche parfois. Il y a un an et un jour, par exemple, quand Donnarumma a failli au Santiago-Bernabeu face au pressing de Karim Benzema, précipitant l'élimination parisienne. La faute à la fameuse «pression» due à la cohabitation ?
«Non, ce match, je l'ai vécu comme tous les autres, a répondu Donnarumma dans le quotidien sportif. Je ne me sentais pas coupable, mais très déçu. On gagne tous ensemble et on perd tous ensemble. Ce match n'a pas bien tourné, il faut avancer et tout donner pour gagner à nouveau.» Les Parisiens seraient bien inspirés de le faire face au Bayern Munich, dans quatre petits jours. Confiant, «Gigio ?» «Malgré l'élimination face à l'OM, je n'ai pas d'inquiétude, a d'abord rassuré le gardien parisien. On pense au Bayern, avec simplement l'envie de bien faire, de bien travailler, et de gagner.» Les supporters ne demandent que ça…
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