Des longues semaines d'attente... pour pas grand-chose. Alors qu'il est coutume de dire que la saison du Paris Saint-Germain débute sa saison à la mi-février, les joueurs de la capitale ont oublié de mettre le réveil contre le Bayern Munich (0-1), mardi, pour le 8e de finale aller de la Ligue des Champions.
74 minutes à ne rien faire
Il a fallu patienter 74 longues minutes pour voir un Parisien faire passer un frisson dans les travées du Parc des Princes. Une accélération foudroyante de Kylian Mbappé, entré peu avant l'heure de jeu, qui a pensé égaliser après un arrêt de Yann Sommer devant Neymar. Avant cette première opportunité, suivie des occasions franches pour Marquinhos, Lionel Messi, Vitinha et même un nouveau but refusé pour un hors-jeu du numéro 7 du champion de France, le néant absolu.
Défense basse, absence de mouvements, pressing inexistant, les partenaires de Gianluigi Donnarumma ont donné le bâton pour se faire battre sans jamais se faire violence. A la pause, les Parisiens n'avaient tiré qu'une seule fois, sur un coup franc sans grande conviction de La Pulga, dans le temps additionnel. Une première depuis la défaite très frustrante contre Manchester City (0-1), en avril 2016, lors d'un quart de finale retour qui n'a toujours pas été oublié.
Un manque de tout
A l'issue de la partie, Christophe Galtier a évoqué ce qui n'a pas tourné avec ses joueurs. «A partir du moment où on n'a pas de profondeur dans notre jeu, le Bayern a énormément avancé sur nous et on a eu du mal à sortir le ballon, à le tenir très haut. Je m'en doutais sans cette profondeur et la verticalité dont on a besoin dans un tel match. On a eu une première période très difficile...» , a jugé l'entraîneur francilien pour Canal+.
Pour Danilo Pereira, le manque de mordant a été fatal. «On aurait dû tirer au but plus souvent. On doit être plus offensif» , a lancé le milieu portugais pour la chaîne cryptée. «Il faudra qu'on ait plus de caractère au retour, plus de verticalité» , a insisté Sergio Ramos. Des beaux discours qu'il faudra mettre en application. Car pour l'heure, il est difficile de dire que le PSG peut nourrir des regrets. Même avec ce Bayern loin d'être convaincant.
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