Au Paris Saint-Germain, il y a Kylian Mbappé (24 ans) et les autres. Les récents mois ont montré à quel point l'attaquant français était de très loin le joueur le plus important de son club.
Son entrée contre le Bayern Munich (0-1), mardi, lors du 8e de finale aller de la Ligue des Champions, a un peu plus confirmé cette réalité très inquiétante pour une équipe bâtie à coups de centaines de millions d'euros.
Sa présence a (presque) tout changé
Apparu sur la pelouse à la 57e minute à la place d'un Carlos Soler fantomatique, le champion du monde 2018 a sorti son équipe de sa torpeur. Malgré un état de forme loin d'être optimal après deux semaines d'arrêt en raison d'une blessure à une cuisse, l'ancien Monégasque a montré qu'il restait un joueur à part capable de réaliser des différences sur un appel, une accélération, une prise de balle. Des choses que ses compères du secteur offensif ne savent visiblement plus faire.
Par deux fois, le numéro 7 du PSG a pensé remettre les pendules à l'heure. Mais sur ses deux buts à bout portant, le Bleu a vu M. Oliver rendre le ballon à Yann Sommer pour des positions de hors-jeu au départ des actions. Deux situations très chaudes qui n'ont jamais existé lorsqu'il assistait au match depuis le bord de la touche. Deux situations qui n'auraient jamais existé s'il était resté jusqu'au bout du match sur le banc des remplaçants.
K. Mbappé – «jouer avec ce qu'on a dans le pantalon»
Un banc qu'il n'aurait jamais dû quitter si le Rekordmeister n'avait pas pris les devants rapidement après la pause. «Ce n'est pas ce que je voulais, je veux toujours jouer mais parfois il faut se contenter de ce qu'on peut faire, et aujourd'hui je ne pouvais faire que ça» , a soupiré le principal intéressé, l'air de dire qu'il ne souhaitait pas forcément précipiter son retour pour tenter de sauver une équipe dont le plan de jeu se résume à le lancer dans la profondeur pour trouver l'ouverture.
Une prise de parole loin d'être anodine pour celui qui a sermonné ses coéquipiers. «On a perdu que 1-0, il n'y a plus la règle du but à l'extérieur, si on joue notre football offensif et qu'on les met en difficulté en marquant une fois, c'est égalité. Après il faut jouer avec ce qu'on a dans le pantalon pour aller chercher la qualification là-bas. Tous ensemble on va pouvoir faire quelque chose de bien si on bosse bien.» Avec un Mbappé à 100%, le PSG pourra rêver. Et c'est déjà beaucoup vu ce qui a été proposé avant son entrée.
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