Qui arrêtera le Napoli ? En Serie A, l'Inter Milan a récemment trouvé la faille (1-0), tout comme Liverpool lors de la phase de poules de la Ligue des Champions (2-0).
Mais c'est bien le club napolitain qui trône en tête du championnat italien avec une confortable avance de 15 points, et qui a terminé devant les Reds en C1 pour hériter d'un tirage favorable. À savoir l'Eintracht Francfort, balayé sur sa propre pelouse (2-0) mardi par les hommes de Luciano Spalletti, qui ont encore impressionné leur monde.
Spalletti reste prudent
«Naples a plus qu'un pied en quarts de finale», a-t-on titré hier. L'écart semble pourtant rattrapable, et il ne faut jamais jurer de rien en football, surtout dans la plus prestigieuse des compétitions. Mais on a du mal à imaginer comment l'équipe ultra-dominatrice sur la pelouse du Deutsche Bank Park pourrait être éliminée le 15 mars prochain au Stade Diego Maradona. Le Napoli est au-dessus de son adversaire, et sera poussé par ses tifosi. Et pourtant, Luciano Spalletti préfère ne pas s'emballer…
«Il n'y a rien à dire, dans le sens où nous avons fait une grande performance. On aurait pu marquer un troisième but, oui, mais ce n'est pas grave. Car l'équipe, tout en essayant de marquer le 3-0, a su garder son équilibre et a raisonné de manière mature. (…) Les chances de qualification ? Pour moi, ça reste du 50-50 car il y a encore un match à jouer. Parfois, tout peut se jouer sur un match. Il faut avoir de l'humilité, et toujours se méfier de l'ennemi…», a justement rappelé l'expérimenté technicien italien.
Affronter un favori pour confirmer ?
Un homme donnera raison à l'ancien coach de la Roma et de l'Inter : Daniel Riolo. Sur RMC, l'éditorialiste a estimé qu'il manquait encore quelque chose aux Partenopei pour vraiment «rêver plus grand». «Cette équipe est promise au titre en Italie, et ce n'est pas rien, a-t-il d'abord rappelé. Et maintenant, on va la ranger dans les outsiders de la compétition, certains diront même qu'ils sont favoris. Moi, ce n'est pas que je ne veux pas les mettre là-dedans, mais je garde une petite réserve.»
«Pourquoi ? En début de match, quand Francfort était encore bien en place, Naples avait du mal à trouver de la verticalité. Ils ont réussi, finalement, mais je me demande si ils pourront le faire et jouer leur jeu contre un gros. Donc je mets un point d'interrogation… Et j'ai envie de l'enlever parce que j'adore cette équipe», a poursuivi Riolo, qui a déclaré sa flamme à un joueur en particulier : Victor Osimhen, auteur d'un but et encore une fois brillant mardi soir.
Riolo déclare sa flamme à Osimhen
«Je surkiffe Osimhen, a déclaré l'éditorialiste. J'adore ce joueur, je trouve qu'il transmet une force à l'équipe, au public et à ses supporters... J'aime son côté extatique quand il marque, quand il va au bout de ses actions. J'adore ce mec, je le trouve extraordinaire.»
Ajoutez à cela l'intenable Hirving Lozano à droite et le magicien Khvicha Kvaratskhelia à gauche, trois milieux de terrain de grande qualité (Stanislav Lobotka, Franck Zambo Anguissa et Piotr Zielinski) et des remplaçants au niveau, sans oublier une défense de fer tenue par Amir Rrahmani et Min-je Kim, et vous obtenez une équipe qui a effectivement tout pour être la grosse surprise de cette édition 2023.
D'après vous, le Napoli a-t-il une chance de remporter la Ligue des Champions cette saison ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…