Coup de chance pour l'Olympique Lyonnais, ses concurrents dans la course aux places européennes n'ont pas gagné le week-end dernier.
Il n'empêche que le club rhodanien, accroché à domicile par le FC Lorient (0-0) dimanche, a encore grillé l'un de ses rares jokers en championnat.
L'OL mise sur la CdF
A 12 journées de la fin, l'actuel 10e de Ligue 1 compte 7 points de retard sur le 5e Rennes. Autant dire qu'une qualification semble plus accessible via la Coupe de France.
Les Gones iront effectivement défier Nantes en demi-finale le 5 avril. Une rencontre sans doute capitale dans la fin de saison des Lyonnais. Du moins pour leurs dirigeants. Le club considère toujours l'Europe comme un objectif. Mais après le mercato hivernal, l'entraîneur Laurent Blanc se demande si la direction ne se voile pas la face.
Un groupe trop jeune ?
«Une qualification européenne obligatoire ? Après avoir rajeuni l'effectif, est-ce que tu es toujours en osmose avec tes objectifs du début de saison ? Je ne sais pas, a répondu l'invité de Prime Video à sa propre question. Il y a des joueurs qui découvrent la première division, il y en a qui découvrent carrément un groupe professionnel.»
«On est très contents d'eux, ils travaillent bien, ils donnent ce qu'ils donnent, s'est réjoui le coach de l'OL. Mais quand tu as des objectifs très élevés comme Lyon, est-ce que tu es en adéquation avec ton effectif ? Il faut se poser la question.» Il est vrai que Jeff Reine-Adélaïde, Romain Faivre, Tetê ou encore Karl Toko Ekambi n'étaient pas des titulaires indiscutables. Mais ces départs ont bien provoqué un rajeunissement de l'effectif.
Le message de Blanc à la direction
Confronté à de nombreuses absences comme celles d'Alexandre Lacazette et Jeffinho, et contraint d'attendre l'adaptation de l'autre recrue offensive Amin Sarr, Blanc compte sur les jeunes Rayan Cherki (19 ans) et Bradley Barcola (20 ans) pour animer l'attaque. Le tout pendant que Dejan Lovren encadre les inexpérimentés Sinaly Diomandé (21 ans) et Castello Lukeba (20 ans) derrière.
Dans ces conditions, l'ancien coach du Paris Saint-Germain peut se demander si son équipe a encore les moyens de ses ambitions. «Je pense qu'il y aura une réflexion à faire autour de ça à la fin de la saison» , a prévenu le Cévenol qui, au moment de sa nomination en octobre dernier, comptait privilégier les éléments les plus expérimentés. Quelques mois plus tard, le projet n'est plus tout à fait le même.
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