Avec 8 points d'avance sur l'Olympique de Marseille à 12 journées du terme, le Paris Saint-Germain devrait, sauf énorme surprise, être sacré champion de France pour la onzième fois de son histoire.
Une routine depuis l'arrivée de QSI qui oblige le club de la capitale à faire aussi bien en Ligue des Champions. Un rêve de sacre européen qui pourrait se poursuivre, ou s'arrêter, ce mercredi soir.
Une défense à trois pour renverser la vapeur
Battu 1-0 au Parc des Princes par le Bayern Munich, le leader du championnat de France se retrouve dos au mur et joue, une fois de plus, sa saison dès le début du mois de mars. Une rencontre a priori différente de celle d'il y a trois semaines puisque Presnel Kimpembe mais surtout Neymar, blessés, ne seront pas là. Deux absences qui vont permettre à Christophe Galtier d'opter pour une tactique assez claire.
En effet, le manager sudiste va s'appuyer sur une défense à trois dans laquelle on retrouvera Danilo Pereira, Sergio Ramos et Marquinhos. Diminué ces derniers jours, Achraf Hakimi devrait débuter en tant que piston tout comme Nuno Mendes. Au milieu, Vitinha et Fabian Ruiz accompagneront Marco Verratti pour permettre aux deux stars de l'attaque, Lionel Messi et Kylian Mbappé, remplaçant à l'aller, de faire la différence.
Galtier ne laisse rien au hasard
Conscient de jouer son avenir, l'entraîneur parisien a indiqué la marche à suivre. «Il faudra jouer beaucoup plus pour renverser la situation. Il faudra être plus haut sur le terrain et récupérer le ballon plus tôt dans le camp adverse. En dehors du résultat, il faudra afficher un comportement beaucoup plus conquérant et faire un match plus complet qu'à l'aller. Si nous sommes dans cet état d'esprit, nous avons la possibilité de nous qualifier» , a jugé Galtier en conférence de presse.
Il a notamment évoqué la possibilité de disputer une séance de tirs au but. «Je suis convaincu que ce n'est pas une loterie. (...) Il y a un gros travail de la part de mon préparateur des gardiens aussi avec Gigio Donnarumma. Des fois, le dernier ou le quatrième n'a pas le temps de tirer. Les meilleurs doivent tirer le plus rapidement possible. Et il peut y avoir un aspect psychologique du gardien face au tireur» , a indiqué le coach parisien. Réponse ce soir.
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