L'ultimatum posé jeudi par l'OL a expiré et Hatem Ben Arfa n'a toujours pas trouvé d'accord avec ses dirigeants. Doit-on en déduire que l'opération est annulée ? Le transfert aurait dû être bouclé «avant vendredi 27 juin, pour qu'il soit enregistré à la Ligue avant le 30 juin» , avait prévenu Lyon. «Faute d'un accord avec le joueur, l'Olympique Lyonnais sera conduit à renoncer au transfert» , avait-il menacé. Au lendemain de l'échéance, l'affaire n'est toujours pas entendue. Ben Arfa a signé son contrat et l'OM a envoyé tous les documents à la Ligue. Il ne manque plus que le bon de sortie signé par Jean-Michel Aulas.
O. Blanc – «c'est parti pour capoter»
Le différend porterait sur une clause inscrite dans le contrat lyonnais de l'ailier gauche. Celui-ci réclame une part de l'indemnité de transfert que s'apprête à verser le président de l'OM, Pape Diouf. Une affaire de gros sous donc, puisque le montant de la transaction est évalué à 12 millions d'euros. «Si Hatem ne fait pas un effort, la transaction n'est pas intéressante pour Lyon dans ces conditions financières. À l'heure actuelle, c'est parti pour capoter, d'autant que nous n'avons rien signé avec l'OM» , plaide le directeur de la communication de l'OL, Olivier Blanc.
Si l'attente de l'international français parait audacieuse au vu de sa saison pénible à Lyon, Ben Arfa ne fait que reprendre une clause inscrite dans son contrat, selon le quotidien régional La Provence. Une clause que Lyon n'entend pas honorer. Les dirigeants rhodaniens demandaient 18 millions d'euros initialement pour son transfert et estiment avoir bradé leur joueur. La redistribution de 1,5 million serait donc de trop. De son côté, Ben Arfa ne semble pas disposé à plier. Que celui qui ferait facilement une croix sur un tel magot lui jette la première pierre. A suivre…