Lorsqu'il arrêtera sa carrière, Olivier Giroud (36 ans) aura probablement le respect qu'il mérite. Un peu plus de dix années après son explosion à Montpellier, l'attaquant français reste encore et toujours une valeur sûre du football mondial malgré une image de buteur de seconde zone dont il n'arrive pas à se défaire.
De l'obscurité à la lumière
Après une première manche correcte (victoire 1-0) mais durant laquelle il n'a pas réussi à se mettre en évidence, l'avant-centre de l'AC Milan a eu bien plus de cartouches à Naples (1-1), mardi, lors du quart de finale retour de la Ligue des Champions. Alors qu'il a eu l'occasion de mettre son club sur orbite après un début de match très mouvementé pour les Rossoneri, le champion du monde 2018 s'est raté sur un penalty repoussé par Alex Meret (22e). Un loupé inhabituel pour l'ancien joueur d'Arsenal et Chelsea.
Il a eu l'opportunité de se rattraper cinq minutes plus tard sur une reprise à bout portant, mais là-aussi, le buteur tricolore a trouvé les gants du gardien italien. Deux énormes occasions qui auraient pu faire douter le Bleu. Mais c'est bien dos au mur que celui-ci est le plus fort. Bien placé, il est parvenu à se libérer d'un poids peu avant la pause en profitant d'un travail extraordinaire de Rafael Leao pour ouvrir la marque au pire moment pour les Napolitains. Un but qui a grandement facilité la tâche du club lombard.
Giroud veut rêver plus grand
Fier du devoir accompli, Giroud, pourtant diminué par une blessure à un mollet, a évacué la pression au coup de sifflet final. «On voulait faire plaisir à nos supporters qui sont venus nombreux aujourd'hui. Ils nous ont poussés. On a fait le match qu'on voulait faire en marquant en première période. C'est vrai que j'aurais pu marquer plus tôt (rires) mais je suis content d'avoir pu le faire ensuite grâce au travail incroyable de Rafa. Je suis très fier de mes coéquipiers. Avec cet état d'esprit, on peut rêver de tout» , a jugé le Rossonero au micro de Sky Italia.
Rêver plus grand à trois matchs d'un sacre improbable. «Tous ensemble, nous avons montré un bon esprit d'équipe. C'est quelque chose de très spécial. Il ne reste que des équipes très fortes à ce stade de la compétition. On va tranquillement célébrer, dans le vestiaire, avant de nous reconcentrer sur le championnat. Mais on peut maintenant rêver, même si le prochain tour s'annonce toujours plus difficile» , a rajouté Giroud. Prochaine étape : l'Inter ou Benfica. Avec en ligne de mire un retour à Istanbul, 18 ans après la finale épique contre Liverpool.
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