Les personnes cardiaques sont à nouveau autorisées à regarder les matchs du Real Madrid en Ligue des Champions. Oubliez les scénarios dingues et les retournements de situations a priori impossibles entrevus la saison passée, que ce soit face au Paris Saint-Germain (0-1, 3-1), Chelsea (3-1, 2-3 ap) ou encore Manchester City (3-4, 3-1 ap).
Cette année, la Maison Blanche maîtrise. Et après avoir été rapidement menée de deux buts par Liverpool en huitièmes de finale (5-2, 1-0), elle n'a plus jamais été en position d'être éliminée.
Un Real encore plus résilient
«Nous faisons la différence grâce à l'engagement collectif. Après avoir encaissé deux buts dans le premier quart d'heure à Anfield, nous avons rapidement corrigé le tir», expliquait Carlo Ancelotti mardi, au sortir du quart de finale retour remporté face à Chelsea (2-0, 2-0). À Stamford Bridge, la formation madrilène a également mal entamé sa rencontre, mais le scénario de l'an passé ne s'est pas répété : Madrid est devenu encore plus résilient, à l'image de l'incroyable Thibaut Courtois, auteur de six parades.
Offensivement, la donne semble également différente. Car même lorsque le Ballon d'Or Karim Benzema passe à côté de son match, comme ce mardi à Londres, la Maison Blanche parvient malgré tout à faire la différence. La saison passée, le Nueve est passé à côté d'un seul match, et son équipe l'a perdu au Parc des Princes (0-1). Depuis, Vinicius semble être devenu le danger N°1 côté madrilène, tandis que Rodrygo n'a jamais été autant en confiance. Alors, plus fort que l'an dernier, ce Real ? Peut-être trop tôt pour le dire. Mais plus serein, plus résilient et plus surprenant, c'est une certitude.
De moins bons adversaires… en attendant City ?
Il ne faut bien évidemment pas occulter le niveau des adversaires. Le Liverpool de 2023 n'est pas celui de 2022, et cela vaut encore plus pour Chelsea… Mais les joueurs de ces deux équipes restent des grands joueurs, pour la plupart, et tout peut arriver lorsque résonne l'hymne de la Ligue des Champions. Favori avant les huitièmes et les quarts, le Real a donc tout de même dû faire le boulot, et il l'a (très) bien fait. En attendant le plus dur : Manchester City, sauf incroyable retournement de situation (3-0 à l'aller face au Bayern Munich, ndlr), dans le dernier carré.
L'an passé, au même stade de la compétition, Madrid avait arraché des mains des Skyblues le billet pour la finale grâce à plusieurs miracles. Cette fois-ci, Erling Håland sera là pour empêcher les dieux du football d'accorder leurs faveurs à la Maison Blanche. Et dans le camp d'en face, Eder Militao, suspendu à l'aller en raison d'un carton jaune reçu mardi, ne sera justement pas présent pour contenir le cyborg norvégien. David Alaba, sorti sur blessure contre Chelsea, demeure également incertain...
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