Comme Unai Emery, Thomas Tuchel et Mauricio Pochettino avant lui, Christophe Galtier va, sauf miracle, quitter le Paris Saint-Germain sur un constat d'échec en fin de saison.
Même s'il devrait parvenir à guider tant bien que mal le club de la capitale vers un onzième titre historique de champion de France, le technicien a beaucoup trop entamé son crédit pour espérer une autre issue.
Le pire entraîneur de l'ère QSI ?
Au-delà des éliminations prématurées en Ligue des Champions et en Coupe de France et de la récente affaire de discrimination qui l'a rattrapé, le coach parisien va payer une année 2023 catastrophique avec déjà neuf défaites au compteur toutes compétitions confondues, dont la dernière dimanche à domicile contre Lorient (1-3).
Incapable de faire franchir un cap à cette équipe, notamment sur le plan mental, et limité dans ses choix, comme ses prédécesseurs, en raison du statut de certaines stars, le natif de Marseille se voit même régulièrement affublé sur les réseaux sociaux du statut peu glorieux de «pire entraîneur de l'ère QSI». Peut-être par solidarité corporatiste, le coach du Red Star, Habib Beye, a tenu à rappeler dimanche que son confrère de 56 ans ne doit pas être le seul à payer les pots cassés après cette énième saison ratée.
Donnarumma – «gagner pour lui»
«Il n'y a plus d'envie, plus de courses. Cela n'existe que par Messi et Mbappé. Galtier va payer ? Je ne l'espère pas. Il sera désigné comme premier responsable mais, pour moi, il y a beaucoup d'autres choses avant d'aller voir la performance de Galtier. Il doit être mis en cause mais il faut aller plus loin» , a exhorté le consultant de Canal+. «Il y a des vrais constats à faire. Il faut avoir des constats sur la performance de certains joueurs et s'ils doivent être dans ce projet. Il faut poser les problèmes et ce n'est pas fait au PSG.»
Signe que Galtier est toujours soutenu par son vestiaire, le gardien Gianluigi Donnarumma est également monté au créneau pour défendre son coach à l'issue du revers face aux Merlus. «On est tristes de la situation, on est proches de lui. On travaille, on travaille parce que gagner le championnat, pour nous, est très important. Avec le coach, avec une grande envie, nous devons gagner pour lui. Il y a trop de critiques sur le coach et ça ne nous plaît pas. On doit être tous unis pour gagner le championnat» , a plaidé le portier italien face aux journalistes. Un plaidoyer qui devrait contribuer à sauver la tête de son coach jusqu'en fin de saison, mais pas au-delà…
A quel pourcentage évaluez-vous la responsabilité de Galtier dans la saison ratée du PSG ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …