Alors que les négociations s'enlisent entre dirigeants niçois et marseillais autour de l'indemnité de son transfert, l'attaquant de l'OGC Nice, Bakari Koné (26 ans, 30 matches en Ligue 1 en 2007/2008, 14 buts) a refusé de partir en stage à Vichy avec ses coéquipiers. Désireux de rejoindre l'Olympique de Marseille avant la fin de l'été, l'international ivoirien «devra assumer les conséquences de son action» , prévient le président du Gym, Maurice Cohen, dans les colonnes du quotidien La Provence.
M. Cohen – «l'OM doit faire un effort»
Koné a donc choisi de débuter un bras de fer avec ses dirigeants pour tenter d'accélérer sa sortie. L'Ivoirien souhaite rejoindre le plus rapidement possible l'OM et n'a pas l'intention de laisser l'affaire capoter pour une poignée d'euros. En effet, le transfert aurait pu être bouclé depuis plusieurs jours mais un différend financier concernant l'indemnité du transfert oppose toujours les présidents des deux clubs. Cohen demande 12 millions d'euros, une somme que ne semble pas disposé à dépenser Pape Diouf.
Qui cèdera le premier ? Alors que les deux clubs semblaient camper sur leur position et que l'on se dirigeait vers le statuquo, la grève de Koné pourrait faire pencher la balance. L'Ivoirien de poche a choisi son camp et pourrait contraindre l'OGC à faire l'effort. Pour l'heure, après une interruption des négociations pendant quelques heures, le président de l'OM est revenu à la charge avec 9,5 millions d'euros. «On se rapproche mais cela reste insuffisant. L'OM doit encore faire un effort, car sa proposition n'est pas recevable» , a répondu Cohen. Mais un club peut-il sérieusement envisager de conserver un joueur contre son gré ?