Lens va le faire. Trois saisons après son retour en Ligue 1, le club artésien se trouve à un pas de directement retrouver la Ligue des Champions, 21 ans après sa dernière participation.
Une progression fulgurante pour les Sang-et-Or, loués pour leur jeu, leur passion mais surtout leur gestion remarquable. Sur ce dernier point, les dirigeants vont devoir montrer leur savoir-faire dans le semaines et mois à venir.
Un travail en amont déjà payant
«On travaille sur la stabilité, cela a commencé avec les prolongations de contrat», a rappelé le directeur général, Arnaud Pouille, pour France Bleu Nord. Au cours de la saison, le RCL a effectivement fait fort en annonçant successivement les prolongations de Seko Fofana, Jean-Louis Leca, Wesley Saïd, Facundo Medina, Florian Sotoca, Deiver Machado ou encore David Pereira Da Costa. Mais aussi Franck Haise.
Largement encensé pour la production du jeu lensois, le manager de 52 ans a rempilé jusqu'en juin 2027 et a même été promu manager général, à l'image du modèle anglais, pour lui témoigner sa confiance. Malgré sa cote grandissante, le technicien ne partira pas durant l'intersaison. «On est sur un projet de stabilité. Et pas de sur-inquiétude concernant Franck Haise», a insisté le dirigeant passé par le Stade Français.
La C1, un argument de taille
La porte sera-t-elle fermée pour les principaux cadres de l'équipe ? Visiblement non. Mais il ne faudra pas compter sur un exode estival, alors que Kevin Danso et Loïs Openda sont déjà énormément sollicités pour un transfert. «On travaille avec Franck Haise et Grégory Thil pour savoir quelle est la limite du nombre acceptable de départs. Ce sera dit aux joueurs et à leur représentant, mais le principe vous l'avez : on ne pourra pas dépecer», a prévenu le DG lensois.
Il compte bien évidemment sur le retour en Ligue des Champions pour retenir ses meilleurs éléments. Et attirer du beau monde, aussi. «On va rester sur ce qu'on sait faire et avoir conscience de nos moyens même si on aura plus de moyens avec la Coupe d'Europe», a terminé l'homme d'affaires. Europe, projet de jeu, ambiance à Bollaert, les arguments sont nombreux pour permettre à Lens de revenir en 2023-2024 avec un effectif encore plus étoffé.
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