«Chers fans, le Kuruvchi FC vous informe qu'il a fait un pas important vers le développement du football dans notre pays» . C'est par cette phrase que le club ouzbek du Kuruvchi Tachkent FC annonce la signature imminente de l'attaquant du FC Barcelone Samuel Eto'o. Souvenez-vous, mardi dernier, nous vous révélions qu'une folle rumeur envoyait l'international camerounais en Ouzbékistan, le club leader de son championnat annonçant la signature pour un an de l'ancienne vedette de Majorque. La formation asiatique précisait même l'arrivée d'Eto'o le 17 juillet. Or, ce jeudi, nous sommes le… 17 juillet et l'attaquant des Blaugrana se trouve bien en Ouzbékistan.
Une sorte d'année sabbatique
Ce qui ressemblait fort à un canular au départ n'en est peut-être plus un aujourd'hui. Samuel Eto'o a pris un avion depuis l'Espagne dans la nuit pour rejoindre l'Asie. En réalité, le Camerounais voudrait en savoir un peu plus sur cette offre. Car le Kuruvchi FC ne lui propose qu'une seule année de contrat. Mais avec un salaire annuel à la clé de 40 millions d'euros, une somme encore jamais vue jusqu'à ce jour dans un sport collectif. Il s'agirait en réalité d'un prêt d'Eto'o au club ouzbek. Une sorte d'année sabbatique comme on peut en voir au rugby, où les vedettes de l'hémisphère sud débarquent une seule saison en Europe pour empocher une grosse somme d'argent.
Le Barça ne serait pas contre l'idée de prêter son joueur une saison au Kuruvchi. D'autant qu'après avoir été mis sur la touche par le nouvel entraîneur catalan Josep Guardiola, Samuel Eto'o a vu ses dirigeants déclarer dans la presse qu'ils pourraient finalement le conserver dans leur effectif, lui qui se trouve sous contrat jusqu'en juin 2010. S'il rêve toujours de rebondir en Italie ou en Angleterre, où l'Inter Milan, Chelsea et Arsenal songent toujours à lui, l'international camerounais pourrait néanmoins répondre favorablement à l'offre colossale du club ouzbek. On devrait sans doute connaître le dénouement de l'histoire au cours des prochaines heures.