Sur le papier, l'équipe de France Espoirs n'a quasiment pas d'égal. Mais le football se joue sur le terrain, et la logique n'est pas souvent respectée lorsque les efforts ne suivent pas.
A la rue à la première difficulté
Après un premier tour parfaitement maîtrisé avec trois victoires en trois matchs, malgré un succès initial polémique face à l'Italie, les Bleuets pensaient poursuivre leur balade de santé contre l'Ukraine, dimanche. Un quart de finale qui a parfaitement débuté avec une première demi-heure très convaincante marquée par l'ouverture du score du très remuant Rayan Cherki. Au-dessus techniquement, impeccable dans l'implication, les Bleuets ne laissaient quasiment pas la moindre chance à leurs adversaires. Mais il y a un mais.
Ce mais se nomme Mykhailo Mudryk. A la rue depuis son arrivée à Chelsea, l'ailier ukrainien, laissé sur le banc lors du premier tour, a répondu à l'appel de son sélectionneur, Ruslan Rotan. Intenable avec le ballon dans les pieds, le Blue a fait vivre un enfer aux défenseurs français avec un penalty provoqué pour l'égalisation et une ouverture lumineuse dans la profondeur pour Georgiy Sudakov sur la deuxième réalisation ukrainienne. Un réveil brutal dont les hommes de Sylvain Ripoll, trop laxistes après la pause, n'ont jamais réussi à se remettre.
Déception chez les Bleuets
A l'issue de la partie, le sélectionneur tricolore a fait part de son immense tristesse. «C'est une grande déception, nous voulions aller beaucoup plus loin. Nous sommes tombés sur une très bonne équipe ukrainienne. Je dois les féliciter, mais nous sommes désespérément déçus. Nous avons fait une première période prometteuse, mais en seconde période nous n'avons pas réussi à les déséquilibrer et nous n'avons pas pu revenir au score» , a répondu le manager breton, conscient qu'il pourrait prendre la porte à un an des JO de Paris.
Un constat similaire pour le capitaine Maxence Caqueret. «Il y a eu des mauvaises choses de notre côté, on avait plus le ballon qu'eux mais ça n'apportait pas assez d'occasions. On a péché dans ce domaine-là ce soir. (…) On ne peut qu'être déçus. C'était dommage parce que c'était un vrai objectif, mais on a fauté et on prend nos responsabilités» , a jugé le Lyonnais pour beIN SPORTS. La dernière et seule victoire française dans l'épreuve ? 1988. Une éternité. Surtout pour un pays qui a remporté deux coupes du monde chez les A depuis...
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