«Moi, je n'ai jamais été inquiété par la DNCG. Je n'ai jamais eu un quelconque problème en 35 ans de présidence. Jusqu'ici, la DNCG nous a toujours félicités pour notre gestion.»
Le 18 juillet dernier, l'ancien président de l'Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas n'a pas manqué de piquer la gestion du nouveau propriétaire des Gones John Textor, placé sous la surveillance de la Direction Nationale du Contrôle de Gestion concernant la masse salariale et les indemnités de mutations du club rhodanien.
Aulas s'était engagé auprès de la DNCG
Avant d'être poussé vers la sortie par l'Américain, l'ex-patron de l'OL avait pourtant préparé ce passage devant le gendarme financier du football français. Et à cette époque, dans un document dévoilé ce mardi par le quotidien L'Equipe, Aulas avait rassuré l'instance en promettant des ventes pour un total de 112 millions d'euros avant le 30 juin 2023 !
Dans le détail, l'ancien patron des Gones s'était engagé concernant les ventes de Malo Gusto (30 M€), de Castello Lukeba (40 M€), de Tino Kadewere (8,5 M€), de Cenk Özkaçar (5 M€) et de Karl Toko-Ekambi (20 M€), en plus de percevoir des bonus liés à des ventes précédentes (8,6 M€). Si certaines sommes peuvent surprendre - notamment pour Toko-Ekambi -, JMA disposait donc d'un dossier susceptible de convaincre la DNCG.
Textor a refusé ce modèle
Problème, ce mode de fonctionnement n'a pas été du goût de Textor. De son côté, l'Américain refuse de prôner un système où Lyon doit systématiquement céder ses meilleurs talents pour composer son budget. En refusant de promettre des ventes, l'homme d'affaires n'a pas réussi à convaincre la DNCG, qui a refusé de prendre en compte la cession à venir de la franchise d'OL Reign et du dépôt de 60 M€ sur un compte.
Malgré la surveillance de l'instance, l'OL, même sans grosse vente, dispose d'une enveloppe estimée à 25 millions d'euros sur cette période des transferts. Avec cet argent, les Gones ont trois priorités : un défenseur central, un milieu défensif et un attaquant. Problème, les contraintes liées à la masse salariale compliquent le recrutement des dirigeants lyonnais. Pour régler cette situation, Lyon espère se délester de certains salaires imposants comme Youssouf Koné, Jeff Reine-Adélaïde, Karl Toko-Ekambi ou encore Tino Kadewere. Une stratégie gagnante sur la durée ?
Que pensez-vous des révélations sur les promesses de Jean-Michel Aulas à la DNCG ? De la stratégie choisie par John Textor pour l'OL ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …