Sergio Ramos n'est pas encore fini. Après une première saison gâchée par les blessures, le défenseur central a repris du poil de la bête en proposant des prestations de qualité pour son second exercice au Paris Saint-Germain. Celui qui a inscrit 4 buts et délivré une passe décisive en 45 matchs a même été un des rares joueurs à sortir du lot durant le mandat contesté de Christophe Galtier dans la capitale.
Pas d'offre de l'Inter Miami
A 37 ans, l'Espagnol a d'ailleurs réussi un petit exploit en poussant ses dirigeants à lui proposer une prolongation de son contrat, chance que n'ont pas eu des légendes du club comme Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva, Edinson Cavani ou encore Angel Di Maria, plus âgés au moment de leur départ. Une proposition pour rempiler pour une année supplémentaire avec un salaire moins important à laquelle le champion du monde 2010 n'a pas répondu favorablement, probablement dans l'espoir de signer un dernier gros bail avant de mettre un terme à sa carrière. Une offre qui n'est toujours pas venue.
Selon AS, celle-ci pourrait ne jamais venir. Il a notamment été question d'un départ à l'Inter Miami pour rejoindre la bande des ex-joueurs du FC Barcelone, à savoir Lionel Messi, Sergio Busquets et Jordi Alba, avec lesquels il a joués à Paris et avec la Roja. Mais la franchise floridienne n'a pas forcément envie de lâcher un gros salaire à un autre trentenaire. En MLS, seul le Los Angeles FC, qui souhaite se positionner sur des joueurs connus et reconnus en Europe, a fait part de son intérêt sans toutefois passer à l'action pour tenter de convaincre Ramos de traverser l'Atlantique dans les prochaines semaines.
Ramos rêve d'un retour à Séville
L'option saoudienne, évoquée avant son départ de Paris, reste d'actualité, mais Ramos n'en fait pas une priorité pour le moment. Convaincu de pouvoir poursuivre sa carrière au plus haut niveau, il verrait d'un bon oeil un retour dans son club formateur, le FC Séville, qualifié pour la prochaine Ligue des Champions après son nouveau sacre en Ligue Europa. Un rapprochement que l'écurie andalouse n'a toutefois pas voulu amorcer alors que d'autres profils sont retenus pour renforcer un secteur peu fourni. Ce qui pourrait expliquer le temps pris par Ramos pour trouver son nouveau point de chute. Patience, donc...
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