L'hyperpuissance financières des formations saoudiennes n'a pas encore tué tout le romantisme du football moderne, et certaines belles histoires continuent de s'écrire. En début d'été, l'ailier Angel Di Maria a par exemple décidé de retourner à Benfica, sa première équipe en Europe, plutôt que de céder aux sirènes du Golfe.
Libre depuis la fin de son contrat avec le Paris Saint-Germain en juin dernier, Sergio Ramos va lui retrouver son club formateur, le FC Séville.
Ramos de «retour à la maison»
Comme pressenti depuis dimanche, le défenseur central de 37 ans a définitivement rejeté les propositions d'Al-Ittihad et des écuries turques afin de s'engager, dès ce lundi, avec la formation andalouse, annonce le journaliste Fabrizio Romano. Un choix qui coule de source aux yeux de l'Espagnol. «Je suis ému oui, c'est un jour spécial, un retour à la maison est toujours un jour spécial. Maintenant, nous devons faire les tests. Cela fait quelques mois que j'attends cela avec impatience, je suis heureux d'être de retour et prêt à commencer dès que possible», a lancé tout sourire l'Ibère au moment de son arrivée à Séville.
«C'était une dette envers mon père, mon grand-père, les fans de Séville et Puerta (Antonio, ndlr), beaucoup de choses ont compté et je pense que c'était le bon moment», a ajouté Ramos, qui signera un contrat d'un an, plus une année supplémentaire en option, en Andalousie.
L'argent n'a pas été sa priorité
18 ans après son départ pour le Real Madrid, Ramos va donc retrouver les Sévillans et tenter d'apporter son expérience pour aider une équipe en grande difficulté : trois défaites en autant de rencontres de Liga et une actuellement 20e place au classement. Un challenge sportif intéressant pour le vétéran qui disputera la Ligue des Champions, en étant d'ailleurs dans le groupe du RC Lens. Et si la mission sportive en vaut la chandelle, Ramos a aussi montré des intentions très louables sur un plan financier.
Sans surprise, l'Espagnol a consenti un effort important au niveau de son salaire pour permettre ce retour : le quotidien madrilène Marca parle d'une base fixe à 1 million d'euros par an, alors qu'il aurait pu toucher 20 millions d'euros en Arabie saoudite ou encore plus de 10 millions d'euros en Turquie. Un sacrifice qui rend l'histoire encore plus belle.
Que vous inspire le come-back de Sergio Ramos au FC Séville ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …