Neymar avait des choses à dire. De retour en équipe de Brésil après près de neuf mois d'absence, l'attaquant de 31 ans s'est longuement exprimé sur plusieurs sujets en conférence de presse. Et tout d'abord sur son envie de continuer avec la Seleçao.
«Je n'ai pas fait du cinéma»
Après l'élimination du Brésil en quarts de finale de la Coupe du monde au Qatar, la star auriverde avait laissé planer le doute sur son avenir en sélection. Le joueur d'Al-Hilal a digéré sa déception et, après une longue absence pour cause de blessure, ne pense plus à une retraite internationale. «Vous avez déjà quitté votre maison ? Elle vous a manqué ? Moi, c'est pareil ! Ça fait treize années que je suis dans la Seleçao et m'en éloigner, ça fait mal. Je sais aussi qu'un jour ça va se terminer» , a-t-il déclaré.
«À l'époque, j'ai laissé planer le doute parce que c'est ce que je ressentais, poursuit le joueur aux 124 sélections et 77 buts. Je n'ai pas fait du cinéma. Mais j'ai eu envie de revenir. J'avais des doutes car la pression est grande, les critiques m'ont laissé triste et n'ont pas valorisé ce que j'ai réalisé. Mais en discutant avec mes proches, j'ai compris que ça valait le coup de continuer.»
«C'est possible que le championnat saoudien soit meilleur que la L1»
Cet été, en revanche, Neymar a estimé que son aventure au PSG devait s'arrêter après six années dans la capitale française. Il a fait, comme beaucoup, le choix étonnant de rejoindre l'Arabie saoudite et sa méconnue Saudi Pro League. «Le foot est le même là-bas, le ballon est rond, comme partout. Vu les grands noms qui composent cette Ligue, c'est possible que ce Championnat soit meilleur que la Ligue 1» , a lancé le Brésilien. Chacun se fera son avis sur cette comparaison.
Si certains y verront sans doute une petite pique envers la Ligue 1, où il n'a jamais vraiment fait l'unanimité, le natif de Mogi das Cruzes n'a toutefois pas trouvé l'élite française si facile. «Pour moi, ça ne change rien en fait et peu importe ce que disent les gens. Ils disaient que la L1, c'était faible mais c'est là où j'ai le plus souffert» , a-t-il avoué. Avant d'évoquer la question de l'adaptation à un nouveau pays et une nouvelle langue : «Je ne vais pas ressentir de difficulté d'adaptation. Je ne parle pas arabe mais après 5, 6 ans en France, mon français était nul. Ça ne sera pas différent.» C'est déjà bien de l'admettre.
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