«Le Ballon d'Or, mon prochain objectif ? Mon prochain objectif, c'est de tout soulever», déclarait Kylian Mbappé en 2018, au moment de recevoir le Trophée Kopa, récompensant le meilleur U21 de la saison. À l'époque, l'attaquant du Paris Saint-Germain n'imaginait sans doute pas qu'un certain Erling Haaland, alors à Molde, pourrait glaner avant lui la plus prestigieuse des récompenses individuelles.
Cinq ans plus tard, force est de constater que le buteur de Manchester City, entretemps passé par Salzbourg et Dortmund, a pris de l'avance.
Le Ballon d'Or, Haaland croit en ses chances
Grâce à l'incroyable triplé réalisé par les Skyblues (Premier League, Ligue des Champions, FA Cup), et surtout grâce à ses 52 buts inscrits en 53 matchs toutes compétitions confondues pour sa première saison en Angleterre, l'international norvégien semble être le seul concurrent de Lionel Messi, vainqueur de la Coupe du monde avec l'Argentine. «Est-ce que j'y crois pour cette année ? Je crois en moi, vraiment. Je sais que je peux encore beaucoup progresser, je suis encore jeune. Mais oui, je crois que j'ai une chance cette année», a-t-il confié ce samedi lors d'une longue interview accordée à France Football.
Haaland veut soulever le Ballon d'Or, ce n'est pas une surprise. Mais ce n'est pas tout. «Réussir un tel triplé, ça a été un tel sentiment, une telle sensation, que l'on veut y goûter à nouveau, voilà. C'est une nouvelle saison, mes partenaires et moi on veut recréer les conditions pour revivre ça. Bien sûr, ce sera difficile de faire mieux. Nous avons marqué l'histoire, tout le monde nous attend encore plus, tout le monde a encore plus envie de nous battre», a ajouté l'insatiable buteur de 23 ans dans le magazine.
Haaland n'a qu'une méthode : le travail, le travail, et encore le travail
Et pour parvenir à ses fins, Haaland n'a qu'une seule méthode : le travail, le travail, et encore le travail. «Dans quels domaines je dois m'améliorer ? Sans surprise, je vais vous dire : un peu tout. Mais peut-être en priorité mon jeu de tête et mon pied droit. Mon pied gauche, je peux toujours faire mieux mais on peut dire qu'il est OK, non (sourire) ? J'aimerais aussi progresser encore dans le dribble», a poursuivi le natif de Leeds, dont le «mindset» rappelle celui d'un certain Cristiano Ronaldo.
«Passer des examens chaque semaine, c'est notre vie. Et ça ne tolère aucun relâchement. La clé, c'est de ne pas hiérarchiser les matchs car ils comptent tous. On ne peut pas lever le pied le samedi contre une équipe de bas de tableau sous prétexte que l'on joue le Bayern ou le Real le mercredi suivant en Ligue des Champions», a-t-il rappelé. Avec sa sélection nationale, qu'il espère emmener à l'Euro 2024, Haaland se montre également ambitieux, malgré un début de campagne de qualification compliqué.
«Je rêve d'accomplir de grandes choses avec ma sélection»
«Je rêve d'accomplir de grandes choses avec ma sélection. On est un petit pays d'à peine 5,5 millions d'habitants, donc ce n'est pas simple. Mais je rêve d'une participation à un Euro ou une Coupe du monde. De là à imaginer gagner... Ce n'est pas impossible, mais bon... Pour l'heure, on en est avant tout à se battre pour simplement se qualifier et c'est là mon objectif. D'abord, une qualification dans un grand tournoi. Ensuite, on pourra rêver à des choses plus grandes», a conclu Haaland, qui souhaite décidément «tout soulever».
D'après vous, Haaland remportera-t-il le Ballon d'Or avant Mbappé ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…