En menant l'Algérie sur le toit de l'Afrique en juillet 2019, le sélectionneur Djamel Belmadi avait très rapidement été porté en triomphe. Par la presse locale et les autres observateurs. Problème, les Fennecs, depuis affublés d'un nouveau statut, ont déçu lors des échéances suivantes.
Avec une élimination dès la phase de poules de la Coupe d'Afrique des Nations 2021, puis une absence lors du Mondial au Qatar en 2022. Et forcément, Belmadi a encaissé les critiques.
Belmadi dénonce une pression constante
Un scénario déploré par le technicien de 47 ans. Lors d'un entretien avec la radio RMC, le natif de Champigny-sur-Marne a répondu à ses détracteurs en dénonçant une pression permanente mise sur ses épaules. «Cette pression, je ne pense pas qu'elle soit populaire. Ça fait cinq années que je suis là. Il y a eu un avant, pendant et après-CAN 2019, quand on la gagne. Et ça n'a toujours pas enchanté certains et on ne parle pas du peuple», a expliqué Belmadi.
«Je ne parle pas de la population mais de certains commentateurs de football, mais pas tous. Mais ça glisse sur moi ça. Voir l'évolution des joueurs et de l'équipe, c'est ça mon travail. Le reste, c'est parallèle, on fait le travail, on est obligé d'être coopératif mais pas plus que ça. Mais ça ne m'empêche pas de dormir», a ajouté l'ancien milieu de terrain de l'Olympique de Marseille.
Un effectif rajeuni pour retrouver la lumière
Affecté par les critiques, mais pas dégoûté, le sélectionneur algérien compte bien remettre les Fennecs au sommet, lors de la prochaine CAN (du 13 janvier au 11 février 2024). Avec un projet clair basé sur une jeunesse triomphante. «On est dans cet objectif de rajeunir cette équipe en masse. Cela prend un temps. Il y a une mutation qui s'opère.Il faut que ça prenne rapidement. L'optique de la gagne m'obsède. On va faire preuve d'humilité mais on va à la CAN avec des objectifs... Notre peuple est passionné de football, les attentes sont conséquemment très grandes. On a de vrais supporters», a encore assuré Belmadi.
Dans cette volonté de rajeunir un groupe en perte de rythme, le coach franco-algérien a annoncé le choix des binationaux, le latéral gauche de Sheffield United Yasser Larouci, prêté par Troyes avec option d'achat, et l'attaquant de Rennes Amine Gouiri, de rejoindre la sélection aux dépens de la France. La solution miracle ?
Pensez-vous que Djamel Belmadi soit encore l'homme de la situation pour l'Algérie ? Les Fennecs font-ils partie des favoris pour la prochaine CAN ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» ...