Mardi soir, l'AS Monaco affrontait Lyon lors d'une rencontre amicale (score final 1-0, but de Licata). Mais sur la pelouse d'Annecy, les observateurs ont très vite remarqué qu'un joueur ne répondait pas présent. Frédéric Piquionne ne faisait pas partie du groupe retenu par Ricardo pour affronter le club du président Aulas. Choix de l'entraîneur, blessure contractée à l'entraînement... ou plus sûrement un transfert en passe de se réaliser. Car l'attaquant martiniquais se trouvait dans les tribunes du Parc des Sports pour saluer ses ex... mais aussi futurs coéquipiers.
L'embarras du choix
Un peu plus tôt dans la journée, Bernard Lacombe lui avait appris qu'il évoluerait bien chez les septuples champions de France cette année. Après un rendez-vous manqué en janvier 2007 alors qu'il évoluait à Saint-Etienne, le voilà à 29 ans dans la cour des grands. Mercredi matin, le natif de Nouméa signe un contrat de quatre ans pour un transfert estimé à 4,375 millions d'euros (sans les bonus). Cette opération menée sans vagues par les dirigeants de l'OL est teintée du sceau de la sécurité à l'heure où d'autres formations font des paris sur l'avenir.
Son profil athlétique (1m88, 77 kgs) et le registre dans lequel il évolue ajoutent plusieurs atouts dans les manches de Claude Puel. En effet avec l'arrivée de Piquionne, l'ancien coach lillois sait qu'il pourra compter sur un pivot capable d'évoluer avec Karim Benzema. De plus, ses statistiques personnelles (32 matches, 7 buts l'an passé) montrent que le bonhomme est capable d'inscrire des buts lorsqu'il en a l'occasion. Finalement, une seule question vient ternir le tableau : la concurrence à livrer avec Fred ou Baros pour une place de titulaire. A cela, Jean-Michel Aulas répondra qu'un rêve ne s'accomplit qu'avec plusieurs étoiles.