Avec 17 buts en 49 apparitions toutes compétitions confondues, dont seulement 21 en tant que titulaire la saison passée, Julian Alvarez avait déjà réussi son adaptation avec Manchester City. Mais cette année, l'Argentin semble déterminé à se défaire de son statut de simple «supersub» .
Doucement mais sûrement, le champion du monde argentin fait son trou et sort de l'ombre d'Erling Haaland. En se montrant toujours plus décisif.
Alvarez n'en finit plus de briller
Alors qu'il cumulait déjà 5 buts et 4 passes décisives en 11 matchs toutes compétitions confondues, avec notamment une dernière réalisation magnifique sur coup-franc lors de la défaite contre Wolverhampton (1-2) samedi en Premier League, cette saison avant d'affronter le RB Leipzig (3-1) en Ligue des Champions, le Citizen a encore sonné la révolte mercredi soir. Entré à la 79e minute, alors que le score était de parité, l'Albiceleste a d'abord inscrit un but magnifique avec une frappe enroulée depuis l'entrée de la surface (84e).
Puis, Alvarez a converti la dernière contre-attaque des Skyblues en offrande pour Jérémy Doku avec une action hyper intelligente (90e+2). L'ancien de River Plate brille de mille feux. «Il est magique ! 'Juli' est au top cette saison, il marque beaucoup de buts, c'est quelqu'un que nous pouvons admirer, d'autant plus qu'il marque des buts importants... Ce soir encore, il est entré et a changé le match, c'est vraiment un joueur important pour nous», se frottait les mains le milieu offensif Phil Foden après la rencontre en zone mixte.
Quand Haaland déchante, l'Argentin enchante
Même son de cloche pour l'entraîneur mancunien Pep Guardiola. «Écoutez, lorsqu'un joueur devient champion du monde en étant titulaire avec l'Argentine, c'est qu'il est un grand joueur. Julian a inscrit un but magnifique, mais ce n'est pas la première fois qu'il le fait. Son impact a été immense», a salué le coach catalan en conférence de presse. Au moment où Haaland se montre un brin moins efficace et vient d'enchaîner un cinquième match sans but en C1, avec au moins quatre actions franches mal négociées contre Leipzig, le natif de Calchin se montre lui chirurgical.
Depuis son arrivée sur le Vieux continent l'an passé, Alvarez cumule déjà 6 buts et 3 passes décisives en 12 matchs en Ligue des Champions, mais il réalise surtout un geste décisif toutes les... 66 minutes ! Un ratio magnifique pour un talent de 23 ans déjà promis à briller en tant que titulaire.
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