Pour qualifier le retour de Jonathan Clauss (31 ans) en équipe de France, on peut parler d'un changement, et non d'une surprise dans la liste de Didier Deschamps.
Le latéral droit de l'Olympique de Marseille avait disparu des plans du sélectionneur au moment de s'envoler pour le Mondial 2022. Un échec difficile à encaisser.
Clauss a profité du nouveau schéma
Au fil des mois, l'international tricolore (6 sélections) a tourné la page et comprend la décision de Deschamps, qui le voyait surtout briller en tant que piston sous les ordres d'Igor Tudor. Le départ du Croate et le schéma de son successeur ont donc provoqué un déclic. «Quand j'ai appris que c'était Marcelino et qu'on allait jouer à quatre derrière, j'étais le premier à me dire : «j'ai quelque chose à jouer sur ce poste» », a confié le Marseillais à l'émission Téléfoot. Résultat, Clauss réussit un début d'exercice convaincant. «J'ai tout mis en oeuvre sur ce début de saison pour me donner les moyens d'être performants à quatre derrière», a-t-il expliqué.
«Evidemment qu'il y a des choses à parfaire. J'ai réussi à assimiler toutes les choses qu'on me demandait, c'est là où je suis content», s'est réjoui le latéral droit, toujours membre d'une défense à quatre avec le nouveau coach Gennaro Gattuso, qui l'a déjà encouragé dans son prochain objectif. «C'est bien d'y aller, et ce sera très bien d'y rester surtout», a relayé Clauss, conscient que son droit à l'erreur sera limité.
Le Marseillais vise un nouveau statut
L'ancien Lensois a certes convaincu Deschamps avec son début de saison. Et les limites offensives de ses concurrents, Benjamin Pavard et Jules Koundé, ont facilité son retour. Mais le sélectionneur, très attaché à l'équilibre de son équipe, devrait continuer à privilégier le Barcelonais face à des adversaires coriaces, sachant que Théo Hernandez multiplie les montées.
Clauss pourrait davantage tirer son épingle du jeu face à des sélections comme l'Ecosse, adversaire des Bleus en amical le 17 octobre. Quoi qu'il en soit, le natif de Strasbourg sera attendu au tournant et s'y prépare mentalement. «Les premières sélections, c'était beaucoup de rêve, de la belle histoire, a-t-il avoué. Aujourd'hui c'est encore un rêve d'enfant mais j'y vais avec plus de conviction. Je pense que c'est un autre Jo qui est ici.» Avec un nouveau statut à obtenir à l'approche de l'Euro 2024.
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