Perdre contre le rival n'est jamais agréable, et encore moins à domicile. C'est peut-être la raison pour laquelle Gavi préfère tourner la page au plus vite.
«La saison est longue... Continuons !», a encouragé le milieu du FC Barcelone sur Instagram, après la défaite contre le Real Madrid (1-2) samedi en Liga.
Gündogan ne comprend pas ses coéquipiers
Un message qui risque d'agacer son coéquipier Ilkay Gündogan ! Contrairement à Gavi, l'Allemand n'a pas grandi avec cette rivalité. Mais la recrue du Barça semble davantage affectée. L'ancien joueur de Manchester City a en effet constaté une étonnante réaction générale au sein du groupe. «Je dois être honnête, mais pas autant que je le voudrais. Je n'ai pas envie de dire quelque chose de mal, a d'abord commenté Gündogan en zone mixte. Mais j'étais dans le vestiaire et bien sûr les joueurs étaient déçus. Mais après un match aussi important et un tel résultat, j'aimerais qu'il y ait plus de frustration, plus de colère et de déception.»
Selon lui, les Blaugrana ont trop facilement accepté ce revers. Pire, cette mentalité serait également visible à l'entraînement. «C'est une partie du problème, a constaté l'international allemand au milieu de ses jeunes partenaires. Je ne sais pas... Il faut avoir plus d'émotions, surtout quand tu perds. Quand tu sais que tu peux mieux faire dans certaines situations et que tu ne réagis pas, cela se traduit sur le terrain au final.» Avec cet état d'esprit, Gündogan, peu connu pour ses coups de gueule, ne voit pas comment le Barça pourrait conserver son titre en Liga.
L'avertissement de l'Allemand
«On doit franchir un grand cap là-dessus sinon le Real Madrid, et même Gérone, vont s'échapper au classement, a-t-il prévenu. Je ne suis pas venu ici pour perdre ce genre de match ou pour laisser un écart se former.» Les mots sont forts et ressemblent à ceux d'un vrai cadre. D'ailleurs, le milieu de 33 ans assume son rôle. «J'ai aussi ma part de responsabilité en tant que joueur expérimenté, je ne dois pas permettre que l'équipe laisse les choses arriver. Non, on a besoin de résistance» , a réclamé Gündogan, plutôt habitué à la pression constante imposée par Pep Guardiola chez les Citizens.
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