«Ce n'est pas un carton rouge, il a changé le match, c'est de la corruption ! C'est du vol, trouvez-moi Ednaldo (Rodrigues le président de la Fédération brésilienne, ndlr), il doit démissionner demain matin. Ce championnat est devenu une blague !»
En furie, le propriétaire de Botafogo John Textor a perdu son calme après la défaite de son équipe dans un choc déterminant du championnat de Brésil face à Palmeiras (3-4) jeudi. Remonté par un carton rouge attribué à Adryelson, l'Américain a lancé de graves accusations.
La nouvelle sortie de Textor
Sans surprise, les propos du patron de l'Olympique Lyonnais n'ont pas été appréciés par la Fédération Brésilienne de Football, qui a prévu de l'attaquer en justice. Une menace suffisante pour calmer la colère de Textor ? Absolument pas ! Ce vendredi, l'homme d'affaires a publié un communiqué pour critiquer l'instance auriverde.
«Notre ambition est clairement exprimée par notre nom... BOTAFOGO. Je suis profondément et passionnément investi dans les communautés que je sers... et mon amour pour le peuple brésilien se renforce à chaque fois que je l'embrasse. J'ai été invité ici, par des personnes de sagesse au sein de notre gouvernement, pour aider à apporter des changements au beau jeu du Brésil... et je ne reculerai pas face aux défis lancés par des personnes en position de pouvoir qui sont prêtes à faire n'importe quoi, et à dire n'importe quoi, pour s'accrocher à leur pouvoir. Nous sommes BOTAFOGO. Je suis ici pour mettre le feu», a même assuré Textor.
Une vraie bataille en perspective
Avec cette intervention, le boss de l'OL semble prêt à mener un véritable combat face à la CBF. Et cette affaire pourrait prendre des proportions importantes car la Fédération Brésilienne a été très agacée par les accusations de Textor. Les deux parties risquent de se retrouver devant la justice et la fin du championnat, avec une équipe de Botafogo toujours en tête du classement, s'annonce particulièrement tendue…
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