L'été dernier, le Real Madrid réalisait deux très jolis coups sur le marché des transferts. Le premier se nomme Jude Bellingham, étincelant et ultra décisif depuis son arrivée dans la capitale espagnole. Le second est Arda Güler, considéré comme l'un des très grands joueurs de demain après un début de carrière remarqué sous le maillot de Fenerbahçe (9 buts et 12 passes décisives en 51 matchs).
Problème, le Turc de 18 ans, contrairement à l'Anglais, n'a pas encore eu l'occasion de démontrer son talent sous le maillot madrilène. Depuis son arrivée, le jeune milieu offensif a été plombé par deux blessures : une première au ménisque qui l'a contraint à l'opération avant le début de la saison, puis une autre au muscle fémoral de la jambe gauche juste après son retour à l'entraînement fin septembre. De quoi retarder les débuts de l'international turc sous les couleurs de la Casa Blanca.
Güler retourne à l'infirmerie
Début novembre, Güler est enfin apparu dans le groupe madrilène. Il est cependant resté sur le banc contre le Rayo Vallecano (0-0) dimanche dernier en Liga, et contre Braga (3-0) mercredi en Ligue des Champions. «Nous sommes prudents avec lui, expliquait son entraîneur Carlo Ancelotti cette semaine. Il a repris l'entraînement après une très longue blessure. Son heure viendra quand il sera à 100%» . Ce ne sera pas samedi (21h) contre le FC Valence.
On a appris ce vendredi que l'ancien joueur de Fenerbahçe souffre d'une nouvelle blessure. «Ce n'est rien de grave» , a indiqué le coach madrilène en conférence de presse. D'après la presse espagnole, le joueur a été victime d'une petite déchirure musculaire au quadriceps droit et sera indisponible pour une durée d'un mois. Rien de très grave, donc, mais un nouveau pépin physique qui sonne comme une alerte à ne pas prendre à la légère pour un si jeune joueur.
C. Ancelotti – «son avenir est ici»
Cette troisième blessure est un nouveau contretemps pour une pépite impatiente de démontrer son énorme potentiel au plus haut niveau. «Pour un joueur blessé, c'est toujours un moment difficile car vous voyez vos coéquipiers s'entraîner et jouer sans vous. Sa tristesse est normale, mais on lui donne tout l'amour du monde. Il ne faut pas se précipiter. Son avenir est ici» , a assuré Ancelotti. A condition de prendre soin de son corps.
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