«Il n'y a pas que le but qui compte.» Le 7 novembre dernier, au cours d'un entretien accordé à Téléfoot, Ousmane Dembélé balayait les critiques sur son efficacité depuis son arrivée au Paris Saint-Germain. Pourtant, sa joie observée vendredi après son but inscrit face à Monaco (5-2), son premier sous le maillot parisien, en disait long sur le soulagement ressenti par l'ailier de 26 ans.
Un bijou pour ouvrir son compteur
L'attente a été longue, mais elle en valait la peine. Un appel dans la profondeur, un contrôle aile de pigeon dans la course puis une frappe puissante au premier poteau sous la barre transversale... l'international français a fait lever tout le Parc des Princes à la 70e minute avec ce bijou qui sera l'un des buts à retenir du week-end. Il a aussi mis son équipe à l'abri en portant le score à 3-1.
Après la rencontre, Dembélé est revenu sur son premier but avec le PSG au micro de Prime Video, non sans une pointe d'ironie. «J'ai décidé de tirer fort même si ça ne me réussit pas souvent quand je tire fort. C'est rentré, je suis content» , a glissé le Parisien, qui aura donc attendu son 34e tir de la saison pour faire trembler les filets. Et c'est bien mérité.
Son but récompense une prestation de haute volée
Au-delà de son but, l'ancien Barcelonais a eu une influence considérable dans le jeu de son équipe face à l'ASM. Il a, par ses dribbles, ses prises de balle, ses accélérations fulgurantes, ses combinaisons avec Achraf Hakimi, été omniprésent devant. A l'origine du but de Gonçalo Ramos avec sa frappe mal captée par le gardien monégasque (18e), «Dembouz» a ensuite obtenu le penalty marqué par Kylian Mbappé (39e). Bref, son but est enfin venu récompenser tous ses efforts pour dynamiter la défense monégasque sur son côté droit.
Depuis le début de la saison, Luis Enrique fait tout pour placer Dembélé dans de bonnes conditions et le considère comme un élément clé de son animation offensive. Sa performance d'hier donne raison à son entraîneur qui l'a toujours encensé malgré les critiques sur son inefficacité. «Depuis le premier jour, je suis satisfait de lui. C'est le joueur qui déséquilibre le plus au monde. Il joue pour dribbler, fixer, créer la supériorité. C'est un spectacle permanent. J'adore avoir un tel joueur dans mon effectif» , a lancé vendredi le coach parisien. Qui espère désormais assister à une nouvelle représentation du show Dembélé mardi contre Newcastle en Ligue des Champions.
+ Le Débrief du match PSG-Monaco et les NOTES des joueurs.
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