Mercredi soir encore, le RC Lens avait encore son destin entre ses mains et pouvait rêver d'une qualification en 8es de finale de la Ligue des Champions.
Mais le PSV Eindhoven a sérieusement compliqué la tâche des Sang et Or en début de soirée, avant qu'ils ne s'effondrent à Londres (0-6) et abandonnent cette idée idyllique.
Le scénario fou du PSV n'a rien arrangé
Même avec une si lourde défaite dans les valises, les Artésiens auraient pu rester en vie dans la course à la qualification, si seulement Séville n'avait pas sabordé sa fin de match contre le PSV. Les Andalous menaient 2-0 après l'heure de jeu, et se sont totalement écroulés après l'expulsion de Lucas Ocampos, concédant notamment un ultime but dans le temps additionnel (2-3). Un coup de massue infligé 1 700 kilomètres plus au Nord, dans la capitale anglaise, sur des Lensois encore à l'échauffement à l'Emirates Stadium, puisque ce but les a contraint à devoir ne pas perdre face aux Gunners pour espérer entrevoir les 8es.
Il n'en a donc rien été, et les Lensois, rapidement surclassés, ne peuvent plus qu'espérer une qualification pour les 16es de finale de Ligue Europa, officiellement appelés les barrages de la phase à élimination directe, opposant les 3es des groupes de Ligue des Champions aux 2es des poules de C3.
Bollaert rêve d'un hiver européen
À Lens, les têtes sont déjà tournées vers cet objectif. «Le foot nous permet dans trois jours d'aller affronter Lyon puis dans deux semaines d'aller chercher ou de garder une 3e place. On grandit avec tous ces matchs, on prend de l'expérience avec des moments compliqués. Donc si on peut continuer à en vivre pour le club, j'espère qu'on va le faire», rappelait l'entraîneur Franck Haise.
Même son de cloche chez le milieu Adrien Thomasson : «On s'était préparé du mieux possible mais il faut avouer que, ce soir, ils étaient largement plus forts que nous. (...) Ce n'est pas fini. Le dernier match contre Séville va être très important. Si on a la possibilité de finir 3e et de basculer en Ligue Europa, ce sera une très belle compétition à jouer, surtout pour nous. On n'oublie pas d'où on vient, rien n'est acquis. Et on a hâte de retrouver Bollaert car on sait que nos supporters seront avec nous, et on a besoin d'eux», lançait l'ex-Strasbourgeois. La recette est simple : il faudra simplement ne pas perdre face aux Espagnols pour que Bollaert puisse accueillir un hiver européen.
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